Voici un extrait de la conférence de l’abbé Guy Pagès, intitulée “De l’islam et de la vie éternelle”, donnée lors du Quinzième Séminaire scientifique interdisciplinaire international Idées-Homme-Philosophie, qui s’est tenu à Stary Sacz (Pologne) du 28 juillet au 2 août 2025. La conférence complète est ici : https://www.islam-et-verite.com/de-la-vie-eternelle-en-islam/
Le bonheur consiste à être aimé et à aimer en retour. Or, lorsque nous sommes heureux, nous ne voulons pas que cela finisse. Mais tout ici-bas finit … Seul Dieu est infini, éternel, et parfait, Lui qui nous a révélé être l’Amour en personne (1 Jn 4.8,18). Le bonheur, Dieu, l’Amour sont des réalités spirituelles, qui ouvrent l’être au don de soi, au sacrifice, comme Jésus en a témoigné par Sa mort en croix. Suivre Jésus conduit donc à rejeter l’hédonisme d’une façon si intérieure qu’elle refuse jusqu’aux mauvais désirs (Mt 5.28 ; Col 2.11). Mais Allah, maudissant le témoignage de la Croix (Coran 4.156+), éloigne ses dévots de l’idée même de sacrifice : « Point de contrainte en religion ! (Coran 2.256) » ; « Allah veut pour vous la facilité, et non la contrainte (Coran 2.185) ». Rejetant l’Esprit du Christ (Jn 14.17), l’islam ne demande pas de transformation intérieure (Jl 2.12 ; Mt 6.1-34 ; Mc 7.18-23 ; 1 Co 7.19) ; rejetant l’Amour du Christ (Jn 13.34 ; 1 Jn 4.4-12), qui rend libre (Jn 8.32 ; Jc 1.25 ; 2.12), au service du vrai bien de tous, l’islam ignore la loi de liberté (Jc 1.25 ; 2.1), qu’il remplace par des pratiques rituelles menant le musulman à combattre le mal non en lui, mais chez les autres (Coran 3.110). Et il est dans un tel égarement qu’il identifie amour et copulation, raison pour laquelle il rejette la génération en Dieu, et imagine le Paradis comme un lupanar perpétuel et gratuit (Coran 2.25 ; 56.17,22,36-38 ; 78.33). Alors que le christianisme présente l’union à Dieu comme le but de notre création (2 P 1.4), le paradis musulman consiste à jouir d’adolescentes (Coran 78.33), aux gros seins (Coran 78.33), à la virginité renouvelée après chaque rapport sexuel (Coran 37.48 ; 44.54 ; 55.54-76 ; 56.22 ; Ibn Khatir 3/564), passant leur existence couchées, à s’offrir à la libido du musulman les ayant reçues en récompense (Coran 36.56), et qui, selon Mahomet, aura une puissance sexuelle égale à celle de cent hommes (Tirmidhi 2459 ; Ahmad 18509 ; Ad-Darami 2704) ; et pour ceux que cela intéresse, il y aura des compagnons aimants (Coran 56.7-40), et même de jeunes garçons (Coran 52.24 ; 56.17 ; 76.19), le tout dans un cadre luxueux (Coran 55.54), où coulent des fleuves de vin (Coran 47.15). Qu’est-ce que le péché s’il ne l’est plus au paradis ? Ou qu’est-ce que ce paradis, satisfaisant vices et péchés (Coran 2.219 ; 5.90-91 ; 4.15,24,25) ? Mais une « religion » faisant désirer la fornication comme récompense céleste, béatitude suprême (Coran 36.56 ; 37.48 ; 44.54 ; 52.24 ; 55.54-76 ; 76.19) ! peut-elle engendrer autre chose que des obsédés sexuels ? Allah veut-il rendre les musulmans schizophrènes en leur demandant de désirer dans l’éternité ce qu’il semble commander de haïr ici-bas ? Il faut encore remarquer que si Allah promet aux hommes son paradis, aux femmes, il ne promet rien. Que ce soit le plaisir sexuel proposé par le Coran comme divine récompense, ou l’orgueil des traditions musulmanes rapportant que Mahomet avait une capacité de copuler égale à celle de trente hommes (Boukhari 268), il est clair que l’islam ne met pas sa gloire en ce qui est spécifiquement humain, ni encore moins divin, mais en ce qui est du niveau même de la bête. Voilà jusqu’à quel degré de vie morale et spirituelle l’islam propose d’élever l’humanité : pas plus haut que le bas de la ceinture ! L’islam identifie si bien amour et sexe que nombre de savants musulmans enseignent très doctement que pour aimer il faut être sexué… et parmi les 99 noms donnés à Allah sont ignorés ceux d’Amour et de Père, car cela impliquerait de penser Dieu sexué … « Comment [Allah] aurait-il un enfant alors qu’il n’a pas de compagne ? (Coran 6.101) » Cette incapacité à penser l’amour et la génération autrement que sexuellement rend totalement opaque aux musulmans non seulement le mystère de la Trinité, mais encore le sens de la virginité ou du célibat consacré des prêtres et religieux (Coran 57.27), grâce et gage anticipant la vie du Paradis, en lequel personne se marie, parce que la mort ayant été vaincue (Mt 22.30), la perpétuation de l’espèce n’est plus une nécessité, et parce que chacun y vit de la vie même de Dieu. L’antique pratique de la continence inhérente au sacrement de l’ordre manifeste le caractère surnaturel de l’Église : il est possible d’être chaman, rabbin, imam, pope ou pasteur, de père en fils, mais on ne devient pas prêtre catholique de père en fils. L’Église ne naît pas de la chair et du sang (Mt 16.17 ; Jn 3.6). L’action directe de l’Esprit-Saint peut seule expliquer la génération d’un prêtre et de l’Église, à l’instar de celle du Fils né de la Vierge. Parce que le but de la vie est d’aimer Dieu, qui est Esprit, le célibat consacré est une preuve de l’origine non pas terrestre, mais divine, de l’Église, laquelle est le Règne du Christ déjà mystérieusement présent (Catéchisme de l’Église Catholique n°674) …
Pourquoi au paradis d’Allah les jeunes filles sans cesse déflorées y restent-elles toujours vierges, sinon parce qu’elles ne sont pas vraiment aimées, car l’amour est par nature fécond. Et le vin n’y enivre pas (Coran 56.19), car la joie étant le premier fruit de l’amour, dont le vin est un symbole, il n’y a pas plus de joie au paradis d’Allah qu’il y a d’amour. Certes, le Coran dit parfois qu’Allah aime (Coran 3.31,159 ; 5.13 ; 11.90 ; 19.96 ; 85.14), mais il ne s’agit jamais d’un amour personnel, aussi vrai que l’islam n’existe que pour rejeter la foi au Dieu Trinité, Amour (Coran 31.13). Ne se montrant jamais, mais dominant de très loin ses soumis à jamais indignes de vivre en son intimité, Allah ne peut être connu, ni donc aimé. Si séduisant que se présente le paradis musulman, puisque Dieu n’y est pas, est-il autre chose en réalité que l’Enfer ? Privé de Dieu, qui est Amour et Vérité, comment l’islam ne serait-il pas inhumain ? Le paradis d’Allah n’est pas celui des chrétiens (Jn 17.3), où Dieu ne fait qu’un avec eux (Jn 17.21-23 ; 1 Jn 4.8,16), par la communion au Christ, connu et aimé dans l’Esprit-Saint (Jn 17.3, 22-26), à la gloire de Dieu le Père.
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