Le journal Le Monde du 17 mai 2009 publiait une tribune intitulée : « Refusons la transphobie, respectons l’identité
de genre ! », signée, entre autres, par Martine Aubry, Élisabeth Badinter, Pierre Bergé, Marie-Georges Buffet, 
Daniel Cohn-Bendit, Bertrand Delanoë, Jacques Delors, Jean-Paul Huchon, Noël Mamère, Jack Lang, Jacques Gaillot…
Et le 18 mai, Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, annonçait qu’en France la transsexualité avait été retirée
en France de la catégorie des affections psychiatriques. Forts de ce succès, les signataires demandent
à ce que les personnes « transsexuelles » puissent se déclarer sous une autre dénomination de genre à l’état-civil,
que celui donné par notre Créateur. Une telle façon de voir les choses découlent de la philosophie fausse
de Descartes et de son fameux « Je pense donc je suis », qui conduit logiquement comme ses disciples l’ont ensuite
affirmés à dire: « Il n’existe rien en dehors de ce que je pense ». Pour ces gens, ce qu’ils pensent…
c’est la réalité, et quoi qu’ils pensent, quoi qu’ils pensent… c’est la réalité !
C’est l’ivresse de la toute-puissance ! Proposé par Satan, aux origines de l’humanité lorsqu’il lui a dit:
“Vous serez comme des dieux !” Si je pense que je suis un homme, alors je suis un homme, si je pense que je suis
une femme, alors je suis une femme… Ma pensée est toute-puissante,
elle suffit à dire le réel ; il n’y a donc aucune contradiction possible.

Et comme la société est basée aujourd’hui 
non plus à partir des familles et des liens qu’elles tissent entre elles, mais à partir des individus enfermés
dans la bulle de leur égocentrisme et de leur délire de toute-puissance, la société estime qu’elle ne peut pas
survivre sans le satisfecit des individus. Et c’est alors, la fuite en avant de la société, dans la reconnaissance
de tous ses délires tyranniques… alors qu’il serait bien facile de faire éclater ceci comme autant de bulles de savon,
en faisant remarquer que ce n’est pas la pensée qui est à l’origine de l’être, mais l’être à l’origine de la pensée.
La preuve en est que nous n’avons pas choisi d’être… alors que nous pouvons choisir de penser ou ne pas penser.

Et de même que nous n’avons pas choisi de naître, nous n’avons choisi de naître homme ou femme. Et parce que
être homme ou femme est pareillement merveilleux… que c’est là un don premier, qui ne dépend pas de nous,
il n’y a aucune raison de vouloir changer de sexe. Ce refus de l’identité sexuelle constitutive de la réalité humaine
est une insulte au Créateur. C’est comme si on Lui disait : “Tu ne sais pas ce que Tu fais, ou ce que Tu fais
n’est pas beau, et moi je sais mieux que Toi ce qui est beau, ce qui est bon pour moi.” C’est donc en même temps
un chemin de perdition et de damnation pour celui qui l’emprunte. Car en se coupant de Dieu, qui donne l’être,
en refusant Sa volonté si clairement exprimée par l’identité sexuelle donnée, alors deviennent impossibles la poursuite
de la fin pour laquelle Il nous a créés, et l’obtention du bonheur qu’Il veut pour nous de tout éternité…

Jésus dit: « Vous ne pouvez rendre un seul de vos cheveux noir ou blanc » quand bien même les imbéciles, les pervers
et les révoltés osent répondre : « Si ! Nous le pouvons ! Avec de la teinture ! » Il n’est pas étonnant que
tous les signataires de ce manifeste soient favorables à la contraception, à l’avortement, à l’homosexualité,
à l’euthanasie, car lorsqu’on est coupé de Dieu, lorsque l’être n’est plus donné, alors disparaît aussi l’homme et tout devient possible. Tout devient possible même le meurtre des innocents, des personnes fragiles, faibles, handicapés, âgés. Coupée de Dieu qui est la source de l’amour, la société se vide de la possibilité même d’aimer et devient un enfer.

Et c’est pourquoi je vous demande d’écrire à Roselyne Bachelot,
Ministre de la santé, au Chef de l’Etat, pour leur dire que si venait à être légalisée cette possibilité
de se déclarer à l’état civil, sous une autre dénomination de genre que celui donné par notre Créateur,
alors nous revendiquerions pour nous-mêmes la liberté, le droit de choisir de ne pas choisir… notre genre et que
cela apparaisse dans l’état civil ! Et comment pourrions-nous refuser la liberté de choisir de ne pas choisir,
alors que cette liberté de choisir serait donnée aux personnes transsexuelles ? On reconnaîtrait aux
personnes transsexuelles la liberté de choisir leur genre tandis que celui-ci serait imposée aux autres personnes ?
Ainsi, nous mettrions le gouvernement devant l’absurdité de sa philosophie. Mais, que lui importe après tout
puisqu’il sait qu’il n’est au pouvoir que pour un peu de temps. Et comme il n’a pas de descendance en qui
survivre : Après moi le déluge ! Il n’est l’homme que d’un moment. Mais nous manifesterions aussi pour la gloire
de notre Créateur que nous n’appartenons pas à cette « génération dévoyée et pervertie (Ph 2.15) ».

Le Jugement du monde annoncé par la destruction de Sodome et de Gomorrhe est commencé. Et que nous dit
le Seigneur ?« Quelle union entre la Lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ
et Satan ? Sortez donc du milieu de ces gens-là et tenez-vous à l’écart pour que l’on vous voie bien et que
vous puissiez ainsi rendre témoignage à la vérité. Sortez donc du milieu de ces gens-là et tenez-vous à l’écart
pour que l’on vous voie bien et que vous puissiez ainsi rendre témoignage à la vérité.
Ne touchez rien d’impur, et Moi, Je vous accueillerai dit le Seigneur.  (2 Co. 6.14-18) »

« Sortez, ô mon peuple, quittez la cité devenue la grand prostituée de peur que solidaire de ses fautes vous n’ayez à pâtir de ses plaies ! (Ap. 18.4) »