Répondre à cette question suppose de connaître la personnalité des deux belligérants : ce sont des frères ennemis. Frères, parce qu’ils ont en commun, au fondement de leur existence, le rejet du Christ et de Son Église. Et ennemis parce que ce rejet rend esclave du Démon, la haine personnifiée.

Le peuple juif a été suscité par Dieu pour donner au monde le Messie. Ainsi, la raison d’être de l’État israélite est inséparable de l’existence du peuple hébreu, qui ne peut lui-même se comprendre sans évoquer l’existence de Dieu (Gn 12.1-2 ; 17.1-2). Dieu, en effet, a voulu créer le peuple hébreu pour donner à Son fils incarné une société exempte de culte rendu au Démon , afin qu’Il puisse saintement S’incarner et y développer Son humanité. Si donc l’existence du peuple juif est fonction de la venue du Messie, le Sauveur du monde (Jn 4.22 ; Ga 3.16+), alors le rejet de Jésus, le Messie, préfiguré par celui des Prophètes, ne peut qu’avoir des conséquences dramatiques tant pour Israël que pour le monde entier. Jésus n’a-t-Il pas annoncé la destruction du Temple de Jérusalem et la dispersion des Juifs en châtiment de leur incrédulité, de leur refus de L’accueillir, Lui, le Fils de Dieu (Lc 13.34 ; 19.41-44 ; 21.20-24 ; Jn 5.23,42-47 ; 8.24,42-47), et cela « jusqu’à ce que soit accompli le temps des païens » (Lc 21.24 ; 1 Th 2.14+) ? Le « temps des païens » s’est achevé avec la création de l’État d’Israël en 1948. Le retour des Juifs en Israël signifie que Dieu a pardonné leur blasphème contre Son Fils (Mt 12.32). Mais il n’en reste pas moins que si Israël ne tire pas les leçons de son histoire et s’entête à refuser le témoignage que l’Esprit-Saint rend aujourd’hui à Jésus-Christ, notamment par tous les bienfaits apportés par l’Église au monde entier, alors son péché ne pourra plus être pardonné (Mt 12.32), et ses châtiments passés auront été l’annonce et la pâle figure de ceux qu’il méritera. Le péché contre l’Esprit-Saint ne reçoit en effet pas plus de pardon en ce monde que dans l’autre (Mt 12.31-32 ;  Jn 8.21-24) …

De son côté, le peuple palestinien, quoiqu’originairement et encore en faible part chrétien, est devenu l’emblème de la cause musulmane. Or, comme le judaïsme rabbinique d’où il est issu, l’islam justifie sa raison d’être par le refus d’accueillir la foi chrétienne (Coran 4.48 ; 9.28-33). Israël peut donc voir dans ce rejeton révolté contre son père (1 Ch 29.10 ; Is 63.16, 64.8) le témoin de ce qu’il est, le miroir de sa propre révolte contre Dieu, et l’islam reconnaître en Israël sa propre nature d’Antichrist (1 Jn 2.22-23 ; 4.2-3 ; Ap 13.1+) … et s’attendre au même châtiment qu’Israël. Pour châtier ces antichrists (Ps 2 & 83), Dieu a-t-Il besoin d’autre chose que de l’orgueil et de la haine inexpugnables qui tout à la fois rapprochent et opposent Juifs et Musulmans (Jc 3.14-16 ; 4.1+ ; Coran 2.193 ; 2.65 ; 5.60 ; 7.166) ?

[« Allah a maudit les Juifs à cause de leur mécréance. » (Coran 4.46) ; « Les Juifs auront l’ignominie ici-bas et dans la vie future un très grand châtiment. » (Coran 5.41) ; « Qu’Allah combatte les Juifs ! » (Coran 9.30) ; Charte du Hamas en son article 7 : « Vous combattrez les Juifs et aurez sur eux le dessus, de sorte que même les pierres diront : Voici un Juif caché derrière moi, viens le tuer !” (Al-Bukhari,n°3593) // « Tuer un goy [un non-Juif] est comme tuer un animal sauvage » (Sanhédrin 59 a) ; « Même le meilleur des goyim doit être tué » (Abodah Zara 26 b) ; « Les Juifs sont des êtres humains, les Non-Juifs sont des animaux. » (Kerithuth 6b)]

Si les musulmans réalisaient qu’Allah ne donne la Palestine qu’aux Juifs (Coran 5.21), et même l’Égypte (Coran 28.4-6 ; 26.52-59), parce qu’Allah aime les Juifs « plus que tous les peuples de la terre (Coran 2.47,121,122 ; 7.140) », et sachant que « les coutumes d’Allah ne changent pas (Coran 33.62 ; 35.43 ; 48.23) », continueraient-ils à croire au Coran, ou bien comprendraient-ils que l’islam n’est que du judaïsme rabbinique, sous-produit talmudique inoculé aux Arabes pour faire d’eux d’autres antichrists ?

Il n’y a pas d’autre solution au conflit israélo-palestinien que la conversion des juifs et des musulmans au Christ, Lui « qui, des deux peuples, n’en a fait qu’un, détruisant la barrière qui les séparait, en supprimant en Sa chair la haine ». Il est la Paix (Ep 2.14). Il enseigne la Miséricorde sans la pratique de laquelle personne ne pourra la recevoir de Dieu (Lc 6.36-38)… Si donc maintenant Juifs et Musulmans refusent de se mettre à l’école de Jésus, doux et humble de cœur (Mt 11.29), enseignant à voir en tout homme un frère (Lc 10.25-37), ils n’auront jamais de paix, ni dans ce monde, ni dans l’autre. Alors, le Christ écrasera les uns et fracassera les autres (Lc 20.18), parce qu’Il est le Rocher d’Israël (Dt 32.4,18 ; 2 Sm 23.3 ; Ps 62.7, 89.26 ; Mt 21.42 ; Ac 4.11 ;Rm 9.32-33 ; 1 P 2.4-8), « un rocher qui fait tomber » (Rm 9.33), « un signe de contradiction devant qui toute conscience est mise à nu » (Lc 2.35). La connaissance du Christ ayant atteint les extrémités du monde (signe d’ailleurs de sa fin imminente : Mt 24.14), il n’est plus désormais possible d’être païen : on ne peut plus être que chrétien ou antichrétien. « Qui n’est pas avec Moi est contre Moi, dit Jésus. (Mt 12.30) » Au Jour du Jugement dernier, personne ne pourra avancer de raison pour se justifier d’avoir refusé de devenir chrétien (Mc 16.16). 

Une réflexion chrétienne au sujet du sionisme.

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