Dimanche, le 25 octobre 2020
Solennité du Christ-Roi
Monsieur le Président,
Permettez-moi de vous m’adresser à vous en cette heure où le destin du monde entier est mis en danger par une conspiration mondiale contre Dieu et l’humanité. Je vous écris en tant qu’archevêque, en tant que successeur des Apôtres, en tant qu’ancien Nonce apostolique des Etats-Unis d’Amérique. Je vous écris au milieu du silence des autorités tant civiles que religieuses. Puissiez-vous accepter ces paroles qui sont les miennes comme « la voix de quelqu’un qui crie dans le désert » (Jean 1 :23).
Comme je l’ai dit lorsque je vous ai écrit ma lettre en juin, ce moment historique voit les forces du Mal alignées dans un combat sans merci contre les forces du Bien ; des forces du Mal qui apparaissent puissantes et organisées dans leur opposition aux enfants de la Lumière, qui sont désorientés et désorganisés, abandonnés par leur guides temporels et spirituels.
C’est au quotidien que nous ressentons les attaques multiples de ceux qui veulent détruire les bases mêmes de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l’amour de la patrie, la liberté de l’éducation et des affaires. Nous voyons les responsables des nations et les guides religieux se diriger servilement vers le suicide de la civilisation occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les droits fondamentaux des citoyens et des fidèles sont bafoués au nom de l’urgence sanitaire qui s’avère de plus en plus complètement instrumentalisée dans le but d’ériger une tyrannie inhumaine et désincarnée.
Un plan global appelé le Great Reset, la Grande Réinitialisation, est en cours. A son origine se trouve une élite mondialiste qui veut se soumettre l’humanité dans son ensemble, en imposant des mesures coercitives destinées de limiter de façon draconienne les libertés individuelles et celles des populations tout entières. Dans plusieurs pays, ce plan a déjà été approuvé et financé ; dans d’autres, il se trouve encore à un stade précoce. Derrière les leaders mondiaux, qui sont les complices et les exécutants de ce projet infernal, on trouve des personnages sans scrupules qui financent le Forum économique mondial et le Event 201, et qui encouragent ces plans.
Le but du Great Reset est l’installation d’une dictature sanitaire visant à imposer des mesures liberticides, qui se cachent derrière des promesses alléchantes faisant miroiter un revenu universel et l’annulation de l’endettement personnel. Le prix à payer pour ces concessions faites par le Fonds monétaire international sera de renoncer à toute propriété privée et d’adhérer à un programme de vaccination contre le Covid-19 et le Covid-21, promu par Bill Gates, en collaboration avec les groupes pharmaceutiques les plus importants. Au-delà des intérêts économiques énormes qui sous-tendent les intentions des promoteurs de ce Great Reset, la vaccination obligatoire sera accompagnée de l’obligation d’un passeport sanitaire et d’une identité numérique, d’où découlera le traçage des contacts de la population du monde entier. Ceux qui n’accepteront pas ces mesures seront confinés dans des camps de détention ou assignés à résidence chez eux, et tous leurs avoirs seront confisqués.
Monsieur le Président, j’imagine que vous êtes déjà conscient du fait que dans certains pays, la Grande Réinitialisation va être activée entre la fin de cette année et le premier trimestre de l’année 2021. Dans ce but, de prochains confinements sont planifiés, que l’on justifiera officiellement par une prétendue deuxième et troisième vague de la pandémie. Vous êtes parfaitement conscient des moyens qui ont été déployés afin de créer la panique et de rendre légitimes des limitations draconiennes des libertés individuelles, en orchestrant très savamment une crise économique planétaire. Ses architectes ont l’intention de faire en sorte que cette crise rende le recours, par les nations, à cette Grande Réinitialisation irréversible, et de donner ainsi le coup de grâce à un monde dont ils veulent éliminer une fois pour toute l’existence même et la mémoire. Mais ce monde, Monsieur le Président, représente des peuples, des affections, des institutions, des croyances, des traditions et des idéaux : peuples et valeurs qui n’agissent pas comme des automates, qui n’obéissent pas comme des machines, parce qu’ils sont dotés d’une âme et d’un cœur, parce qu’ils sont intimement liés par des liens spirituels qui tirent leur force d’En-haut, de ce Dieu que nos adversaires veulent défier, de la même manière que Lucifer l’a fait au commencement avec son « non serviam » (je ne servirai pas).
Beaucoup de gens – comme nous le savons très bien – sont gênés par cette référence à cet affrontement entre le Bien et le Mal et l’utilisation de connotations « apocalyptiques », qui, selon eux, sont aptes à exaspérer les esprits et à renforcer les divisions. Ce n’est pas une surprise que l’ennemi soit furieux d’être démasqué alors qu’il se croit près de la citadelle qu’il cherche à conquérir sans être dérangé. Mais ce qui est surprenant, cependant, c’est qu’il n’y ait personne pour sonner l’alarme. La réaction de l’Etat profond face à ceux qui dénoncent ses plans, est morcelée et incohérente, mais compréhensible. C’est précisément au moment où la complicité des médias mainstream a réussi à rendre la transition vers le Nouvel Ordre Mondial presque indolore et invisible, toutes sortes de tromperies, de scandales et de crimes sortent de l’ombre.
Jusqu’il y a quelques mois encore, il était facile de dénigrer comme « complotistes » ceux qui dénonçaient ces plans terrifiants, que nous voyons maintenant exécutés jusqu’au derniers petits détails. Personne, jusqu’en février de cette année, n’aurait jamais pu imaginer que dans toutes nos villes, les citoyens pourraient être arrêtés simplement parce qu’ils avaient envie de se promener, de respirer, de garder leur commerce ouvert, d’aller à la messe le dimanche. Et pourtant, c’est ce qui se passe actuellement partout dans le monde entier, même dans cette Italie idyllique à souhait que beaucoup d’Américains considèrent comme un petit pays des merveilles, avec tous ses monuments anciens, ses églises, ses cités charmantes, ses villages si typiques. Et pendant que les hommes politiques sont barricadés dans leurs palaces, promulguant des décrets à la manières des satrapes perses, des commerces font faillite, des magasins ferment leur porte, et les habitants se voient interdits de vivre, de voyager, d’aller travailler et de prier. Les conséquences psychologiques désastreuses de ces mesures ont déjà été constatées, à commencer par les suicides des entrepreneurs désespérés et de nos enfants, séparés de leurs amis et de leurs camarades de classe, obligés qu’ils sont de suivre leurs cours assis derrière un ordinateur, seuls à la maison.
Dans l’Écriture Sainte, saint Paul nous parle de « celui qui s’érige » contre la manifestation du Mystère de l’Iniquité, le kathèkon (2 Thess 2 : 6-7). Dans le domaine religieux, cet obstacle qui se dresse devant le Mal est l’Église, et en particulier, la papauté ; dans le domaine politique, ce sont ceux qui empêchent l’avènement du Nouvel Ordre Mondial.
Comme il est clair désormais, celui qui occupe la Chaire de saint Pierre a dès le début trahi sa charge en défendant et en promouvant une idéologie mondialiste, donnant son soutien au programme d’une deep church, une église profonde qui l’a choisi parmi les siens.
Monsieur le Président, vous avez dit clairement que vous voulez défendre la nation – One Nation under God, Une nation sous Dieu, les libertés fondamentales, et les valeurs inaliénables qui sont aujourd’hui bafouées et foulées aux pieds. Il vous revient, cher Président, d’être « celui qui s’érige » contre le deep state, l’état profond, contre l’assaut final lancé par les enfants des Ténèbres.
Pour cette raison, il est nécessaire que toutes les personnes de bonne volonté soient convaincues de l’importance historique que revêt l’élection qui s’approche : pas tellement pour le sort de tel ou tel programme politique, mais parce que l’inspiration générale de votre action personnifie au mieux – dans ce contexte historique particulier – ce monde, notre monde, qu’ils entendent détruire au moyen des confinements. Votre adversaire est aussi notre adversaire : c’est l’Ennemi du genre humain, celui qui a été « homicide dès le commencement » (Jn 8 : 44).
Autour de vous se sont rassemblés avec foi et courage ceux qui considèrent que vous représentez le dernier bastion contre la dictature mondiale. L’alternative proposée est le vote pour une personne qui est manipulée par le deep state, et qui est gravement compromise par des scandales et la corruption, et qui fera aux États-Unis ce que Jorge Mario Bergoglio fait à l’Église, le Premier Ministre Conte à l’Italie, le Président Macron à la France, le Premier Ministre Sanchez à l’Espagne, et ainsi tous les autres. Comme Joe Biden est une personne que l’on peut facilement faire chanter – tout comme c’est le cas pour les prélats du « cercle magique » du Vatican – il sera utilisé sans aucun scrupule, permettant à des puissances non légitimes de peser à la fois sur la politique intérieure autant que sur l’équilibre international. Il est clair que ceux qui le manipulent, ont déjà préparé quelqu’un de pire encore que lui, une personne par laquelle ils vont le remplacer dès que l’occasion se présentera.
Et pourtant, au milieu de ce paysage sombre, de cette avancée apparemment imparable de « l’Ennemi invisible », un élément d’espoir apparaît. L’adversaire ne sait pas comment aimer, et il ne comprend pas qu’il ne suffit pas d’assurer un revenu universel ou d’annuler une hypothèque pour subjuguer les masses et les convaincre de se laisser imposer une marque comme du bétail. Ce peuple qui trop longtemps a dû endurer les abus d’une puissance tyrannique pleine de haine, redécouvre qu’il a une âme ; il comprend qu’il ne veut pas échanger sa liberté contre une uniformisation et une élimination de son identité ; il commence à comprendre la valeur des liens familiaux et sociaux, les liens de la foi et de la culture qui unissent les honnêtes gens. Ce Great Reset est voué à l’échec parce que ceux qui l’ont planifié ne comprennent pas qu’ils puissent encore y avoir des gens prêts à descendre dans la rue pour défendre leurs droits, pour protéger ceux qu’ils aiment, pour donner un avenir à leurs enfants et petits-enfants. Le rouleau compresseur inhumain du projet mondialiste va misérablement se briser face à l’opposition ferme et courageuse des enfants de la Lumière. L’ennemi a Satan à ses côtés, celui qui ne connaît que la haine. Mais à nos côtés, nous avons le Seigneur Tout-Puissant, le Seigneur des Armées, arrangées pour la bataille, et la très Sainte Vierge Marie qui écrasera la tête de l’antique Serpent.
« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rom 8 :31).
Monsieur le Président, vous êtes conscient que dans cette heure cruciale, les États-Unis d’Amérique sont considérés comme le mur de défense contre lequel ont été lancées les puissances guerrières du mondialisme. Placez votre confiance dans le Seigneur, soutenu par les paroles de l’Apôtre Paul : « Je puis tout en celui qui me fortifie. » (Phil 4 :13). Être un instrument de la Providence divine est une grande responsabilité, pour laquelle vous allez recevoir à n’en pas douter toutes les grâces d’état dont vous aurez besoin, puisqu’elles vous sont demandées avec ferveur par tous ceux très nombreux qui vous soutiennent par leurs prières.
C’est avec cet espérance céleste et l’assurance de ma prière pour vous, pour la Première Dame, et pour tous vos collaborateurs, et de tout mon cœur, que je vous envoie ma bénédiction.
Que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique.
Carlo Maria Vigano
Archevêque titulaire d’Ulpiana
Ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique
Dans un courrier public adressé à un prêtre qui lui posait diverses questions concernant l’obéissance due à une autorité catholique, Mgr Viganò rappelle en quoi consiste la véritable obéissance catholique. C’est par une obéissance mal comprise que le modernisme a pu étendre ses ravages dans le troupeau du Christ depuis Vatican II. En termes forts, qui rappellent véritablement ceux que Mgr Lefebvre avait prononcés dans diverses conférences aux fidèles, Mgr Viganò invite les fidèles catholiques à résister de toutes leurs forces aux injonctions des pasteurs
Révérend et cher prêtre du Christ,
J’ai reçu votre lettre, dans laquelle vous me soumettez des questions graves sur la crise d’autorité dans l’Église, crise qui s’est intensifiée ces dernières années et en particulier lors de «l’urgence pandémique», à l’occasion de laquelle la gloire de Dieu et le salut des âmes ont été mis de côté au profit d’une prétendue santé du corps. Si j’ai l’intention de rendre publique ma réponse détaillée à votre lettre, c’est parce qu’elle répond aux nombreux fidèles et prêtres qui m’écrivent de partout, m’exposant leurs interrogations et tourments de conscience sur ces mêmes questions graves.
Le problème d’une autorité pervertie – c’est-à-dire qui n’agit pas dans les limites qui sont les siennes ou qui s’est donnée de manière autonome une fin opposée à celle qui la légitime – est abordée par les Saintes Écritures pour nous rappeler que omnis potestas a Deo (Rm 13, 1) et qui resistit potestati, Dei ordinationi resistit (Rm 13, 2). Et si saint Paul nous dit d’obéir à l’autorité civile, à plus forte raison nous sommes tenus d’obéir à l’autorité ecclésiastique, en raison de la primauté des questions spirituelles sur les questions temporelles.
Vous observez que ce n’est pas à nous de juger l’autorité, car le Fils de l’homme reviendra pour faire justice à la fin des temps. Mais si nous devions attendre le jour du Jugement pour voir les méchants punis, dans quel but la Majesté divine aurait-elle établi une autorité temporelle et spirituelle sur terre ? N’est-ce pas leur travail, en tant que vicaires du Christ Roi et Grand Prêtre, de gouverner leurs sujets sur cette terre, d’administrer la justice et de punir les méchants ? Quel sens auraient les lois s’il n’y avait pas quelqu’un pour les faire respecter, sanctionnant ceux qui les violent ? Si l’arbitraire de ceux qui sont constitués en autorité n’était pas puni par ceux qui ont autorité sur eux, comment les sujets – civils et ecclésiastiques – pourraient-ils espérer obtenir justice sur terre ?
Je crains que votre objection, selon laquelle les ecclésiastiques qui détiennent un pouvoir dérivant de l’autorité de la charge exercée ne puissent être jugés qu’à la fin des temps, conduise d’une part au fatalisme et à la résignation des sujets, et d’autre part constitue une sorte d’incitation à abuser de leur pouvoir chez les supérieurs.
L’obéissance à une autorité pervertie ne peut pas être considérée comme un devoir, ni moralement bonne, simplement parce qu’à son retour le Fils de l’homme reviendra pour faire justice à la fin des temps. L’Écriture nous exhorte certainement à être obéissants, en modérant notre obéissance par la patience et l’esprit de pénitence, mais elle ne nous exhorte absolument pas à obéir à des ordres intrinsèquement mauvais, pour la seule raison que ceux qui nous les imposent sont constitués en autorité. Cette autorité, en effet, précisément au moment où elle s’exerce contre le but pour lequel elle existe, se prive de la légitimité qui la justifie et, bien qu’elle ne s’éteigne pas de fait, elle exige néanmoins des sujets une adhésion qui doit être passée au crible et jugée au coup par coup.
Avec la Révolution, l’ordo christianus, qui reconnaissait l’Autorité constituée comme venant de Dieu, fut renversé, pour faire place aux prétendues démocraties au nom de la laïcité de l’État et de sa séparation d’avec l’Église. Avec le Concile Vatican II, cette subversion du principe d’autorité s’est glissée dans la Hiérarchie elle-même, entraînant l’effacement de cet ordre voulu par Dieu non seulement dans la société civile, mais aussi dans l’Église. De toute évidence, lorsque l’œuvre de Dieu est falsifiée et que son autorité est refusée, le pouvoir est irrémédiablement compromis et les conditions sont créées pour la tyrannie ou l’anarchie. L’Église ne fait pas exception, comme nous pouvons douloureusement le constater : le pouvoir est souvent exercé pour punir les bons et récompenser les méchants; les sanctions canoniques servent presque toujours à excommunier ceux qui restent fidèles à l’Évangile; les Dicastères et les organes du Saint-Siège soutiennent l’erreur et empêchent la diffusion de la Vérité. Bergoglio lui-même, qui devrait représenter la plus haute autorité du monde, utilise le pouvoir des Clés sacrées pour soutenir l’agenda mondialiste et promouvoir des doctrines hétérodoxes, bien conscient que l’adage «Prima Sedes a nemine judicatur» lui permet d’agir impunément, sans être dérangé.
Cette situation est évidemment anormale, car dans l’ordre établi par Dieu, l’obéissance est due à celui qui représente l’autorité. Mais dans ce merveilleux cosmos, Satan insinue le chaos, altérant l’élément fragile et pécheur : l’homme. Vous le soulignez bien dans votre lettre, cher prêtre : «Or, la chose la plus diabolique que notre ennemi ait réussi à accomplir, c’est d’utiliser précisément la personne même qui se présente au monde investie de l’autorité conférée par Jésus-Christ à son Église pour faire le mal, et avec cela : d’une part pour impliquer certains des bons dans le mal, d’autre part pour scandaliser les bons qui s’en rendent compte», puis vous replacez cette situation dans le contexte du cas présent : «L’autorité de Jésus a été abusivement utilisée pour justifier et soutenir une terrible opération, qui se présente sous le faux nom de vaccination ».
Je suis d’accord avec vous sur les évaluations de l’immoralité objective du soi-disant vaccin contre Covid-19, en raison de l’utilisation de matériel provenant de fœtus avortés. Je suis également d’accord avec l’insuffisance absolue – scientifique, aussi bien que philosophique et doctrinale – du document promulgué par la CDF, dont le préfet ne fait qu’exécuter paresseusement des ordres plus que discutables venus d’en haut : l’obéissance des réprouvés est emblématique, dans ces situations, car elle sait ignorer avec désinvolture l’autorité de Dieu et de l’Église, au nom d’un asservissement courtisan à l’autoritarisme du supérieur immédiat.
Néanmoins, je tiens à souligner que le document du Saint-Siège est particulièrement insidieux non seulement pour n’avoir analysé qu’un aspect lointain, pour ainsi dire, de la composition de la drogue (indépendamment de la licéité morale d’une action qui ne perd pas de gravité avec le temps); mais pour avoir délibérément ignoré que pour «rafraîchir» le matériel fœtal d’origine, il est nécessaire d’ajouter périodiquement de nouveaux fœtus, obtenus à partir d’avortements occasionnés au troisième mois ad hoc, et que les tissus doivent être prélevés sur des créatures encore vivantes, au cœur palpitant. Compte tenu de l’importance du sujet et de la dénonciation de la communauté scientifique catholique, l’omission d’un élément intégral pour la production du vaccin dans une déclaration officielle confirme, dans l’hypothèse la plus généreuse, une incompétence scandaleuse et, dans la plus réaliste, la volonté délibérée de faire passer les vaccins produits avec des avortements provoqués comme moralement acceptables. Cette sorte de sacrifice humain, dans sa forme la plus abjecte et la plus sanglante, est donc considérée comme négligeable par un Dicastère du Saint-Siège au nom de la nouvelle religion de la santé, dont Bergoglio est un fervent partisan.
Je suis d’accord avec vous sur l’omission des évaluations concernant la manipulation génétique induite par certains vaccins agissant au niveau cellulaire, à des fins que les laboratoires pharmaceutiques n’osent pas avouer, mais que la communauté scientifique a largement dénoncé et dont les conséquences à long terme sont encore inconnues. Mais la CDF évite scrupuleusement de s’exprimer aussi sur la moralité de l’expérimentation sur l’homme, admise par les fabricants de vaccins eux-mêmes, qui se réservent le droit de ne fournir des données sur cette expérimentation de masse que dans quelques années, quand il sera possible de comprendre si le médicament est efficace et au prix de quels effets secondaires permanents. Tout comme la CDF se tait sur la moralité de spéculer honteusement sur un produit présenté comme la seule défense contre un virus grippal qui n’a pas encore été isolé mais seulement séquencé. En l’absence d’isolement viral, il n’est pas scientifiquement possible de produire l’antigène vaccinal, donc toute l’opération Covid se montre – à qui n’est pas aveuglé par les préjugés ou la mauvaise foi – dans toute sa fausseté criminelle et son immoralité intrinsèque. Un mensonge confirmé non seulement par l’accent quasi religieux avec lequel le rôle salvifique du soi-disant vaccin est présenté, mais aussi par le refus obstiné des autorités sanitaires mondiales de reconnaître la validité, l’efficacité et le faible coût des traitements existants, à partir du plasma hyperimmun à l’hydroxychloroquine et à l’ivermectine, de l’apport en vitamines C et D pour augmenter les défenses immunitaires au traitement rapide des premiers symptômes. N’oublions pas que s’il y a des personnes âgées ou affaiblies en santé qui sont décédées avec le Covid, c’est parce que l’OMS a prescrit aux médecins généralistes de ne pas traiter les symptômes, indiquant des soins hospitaliers absolument inadéquats et néfastes pour les personnes souffrant de complications. Sur ces aspects aussi, le Saint-Siège est silencieux, complice évident d’une conspiration contre Dieu et contre l’homme.
Revenons maintenant à l’autorité. Vous écrivez : «C’est pourquoi quiconque se trouve face à des personnes investies de l’Autorité de Jésus qui agissent manifestement à l’opposé de Son mandat, est en mesure de se demander s’il peut ou non obéir à leur Autorité, quand dans des situations terribles comme celle-ci, celui qui exerce l’autorité au nom de Jésus agit clairement contre ses mandats.» La réponse nous vient de la doctrine catholique, qui fixe des limites d’action très claires à l’autorité des prélats et à l’autorité suprême du pape. Dans ce cas, il me semble clair qu’il n’appartient pas au Saint-Siège d’exprimer des appréciations qui, en raison de la manière dont elles sont présentées et analysées et des omissions manifestes dans lesquelles elles se produisent, ne peuvent entrer dans le cadre déterminé par le Magistère. Le problème, à y regarder de plus près, est logique et philosophique, même avant d’être théologique ou moral, car les termes de la quæstio sont incomplets et erronés, et donc la réponse sera erronée et incomplète.
Cela n’enlève rien à la gravité du comportement de la CDF, mais en même temps c’est précisément en dépassant les limites propres à l’autorité ecclésiastique que se confirme le principe général de doctrine, et avec lui aussi l’infaillibilité que le Seigneur garantit à Son Vicaire, lorsqu’il entend enseigner une vérité relative à la foi ou à la morale en tant que berger suprême de l’Église. S’il n’y a pas de vérité à enseigner, si cette vérité n’a rien à voir avec la foi et la morale, si quiconque promulgue cet enseignement n’a pas l’intention de le faire avec l’Autorité apostolique, si l’intention de transmettre cette doctrine aux fidèles en tant que vérité à garder et à croire n’est pas explicite, l’assistance du Paraclet n’est pas garantie et l’autorité qui la promulgue peut être – et dans certains cas doit être – ignorée. Il est donc possible aux fidèles de résister à l’exercice illégitime d’une autorité légitime, à l’exercice d’une autorité illégitime ou à l’exercice illégitime d’une autorité illégitime.
Par conséquent, je ne suis pas d’accord avec vous lorsque vous dites : «Si l’infidélité affecte cette autorité, seul Dieu peut intervenir. Aussi parce que même contre des autorités de niveau inférieur, il devient difficile de faire appel dans l’espoir d’obtenir justice». Le Seigneur peut intervenir positivement dans le cours des événements, manifester sa volonté d’une manière prodigieuse ou même simplement raccourcir les jours des méchants. Mais l’infidélité de celui qui est constitué en autorité, même s’il ne peut être jugé par ses sujets, n’en est pas moins coupable, elle ne peut prétendre l’obéissance à des ordres illégitimes ou immoraux.
En fait, une chose est l’effet qu’elle a sur les sujets, une autre est le jugement sur sa manière d’agir et une autre encore est la punition qu’elle peut mériter. Ainsi, s’il n’appartient pas aux sujets de mettre à mort le pape pour hérésie (bien que la peine de mort soit considérée par saint Thomas d’Aquin comme la mesure du crime de ceux qui corrompent la foi), on peut néanmoins reconnaître un pape comme hérétique, et à ce titre refuser, au cas par cas, de lui donner l’obéissance à laquelle il aurait autrement droit. Nous ne le jugeons pas, parce que nous n’avons pas le pouvoir de le faire, mais nous le reconnaissons pour ce qu’il est, en attendant que la Providence suscite celui qui pourra se prononcer définitivement et avec autorité.
C’est pourquoi, lorsque vous dites : « Ce ne sont pas les subordonnés de ces méchants qui ont le pouvoir de se rebeller et de les renverser de leur place», il est nécessaire de distinguer d’abord quel type d’autorité est en question, et d’autre part quel ordre est donné et quels dommages cette obéissance éventuelle entraînerait. Saint Thomas considère la résistance au tyran et le régicide comme moralement licites, dans certains cas, tout comme il est licite – et c’est même un devoir – de désobéir à l’autorité des prélats qui abusent de leur pouvoir contre le but intrinsèque du pouvoir lui-même.
Dans votre lettre, vous identifiez la marque de l’idéologie communiste dans la rébellion contre l’autorité. Mais la Révolution, dont le communisme est une expression, entend renverser les souverains non pas comme peut-être corrompus ou tyranniques, mais comme insérés hiérarchiquement dans un cosmos essentiellement catholique, et donc antithétique au marxisme.
S’il n’était pas possible de s’opposer à un tyran, les Cristeros, qui se sont rebellés avec les armes contre le dictateur maçonnique du Mexique qui persécutait ses citoyens en abusant de son autorité, auraient péché. Les Vendéens, les Sanfédistes, les Insurgés auraient péché : victimes d’un pouvoir révolutionnaire, perverti et pervertisseur, devant lequel la rébellion n’est pas seulement licite, mais elle est aussi un devoir. Même les catholiques qui, au cours de l’histoire, ont dû se rebeller contre leurs prélats, par exemple les fidèles qui en Angleterre ont dû résister à leurs évêques devenus hérétiques avec le schisme anglican, ou ceux en Allemagne qui ont été forcés de refuser l’obéissance aux prélats qui avaient embrassé l’hérésie luthérienne. L’autorité de ces bergers devenus loups était en fait nulle, puisqu’elle était orientée vers la destruction de la foi plutôt que vers sa défense, contre la papauté plutôt qu’en communion avec elle. Et vous ajoutez à juste titre : «Alors les pauvres fidèles, devant leurs pasteurs qui commettent de tels crimes et d’une manière si éhontée, sont stupéfaits. Comment puis-je suivre, au nom de Jésus, quelqu’un qui fait plutôt ce que Jésus ne veut pas?»
Mais un peu plus loin, je lis ces paroles de vous : «Quiconque nie leur autorité, en réalité nie l’autorité de celui qui les a établis. Et quiconque veut nier l’autorité de celui qui les a établis doit aussi nier leur autorité. En revanche, ceux qui restent soumis à l’autorité des ministres constitués en autorité par Jésus, sans se rendre complices de leurs erreurs, obéissent à l’Autorité de Jésus qui les a établis». Cette proposition est manifestement erronée, car en liant indissolublement l’autorité première et originelle de Dieu à l’autorité dérivée et vicariante de la personne, elle en déduit une sorte de lien indéfectible, un lien qui, au contraire, disparaît précisément au moment où celui qui exerce l’autorité au nom de Dieu, la pervertit en fait, bouleverse son dessein en le subvertissant. Au contraire, je dirais que c’est précisément parce que nous devons tenir l’autorité de Dieu dans le plus grand honneur qu’elle ne peut être bafouée par l’obéissance à ceux qui sont par nature soumis à la même autorité divine. Pour cette raison, saint Pierre (Actes 5: 29) nous exhorte à obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes : l’autorité terrestre, qu’elle soit temporelle ou spirituelle, est toujours soumise à l’autorité de Dieu. Il n’est pas possible de penser que – pour une raison qui semble presque dictée par un bureaucrate – le Seigneur voulait laisser son Église à la merci des tyrans, préférant presque leur légitimation procédurale légale au but pour lequel il les a placés pour paître son troupeau.
Bien entendu, la solution de la désobéissance semble plus facilement applicable aux prélats qu’au Pape, puisque ceux-ci peuvent être jugés et déposés par le pape, alors que ce dernier ne peut être déposé par personne sur terre. Mais s’il est humainement incroyable et douloureux d’avoir à reconnaître qu’un Pape peut être mauvais, cela ne nous permet pas de nier l’évidence et ne nous oblige pas à nous abandonner passivement à l’abus du pouvoir qu’il exerce au nom de Dieu mais contre Lui.
Et si personne ne voudrait attaquer les palais sacrés pour en chasser l’hôte indigne, on peut exercer des formes légitimes et proportionnées de réelle opposition, y compris la pression pour qu’il démissionne et abandonne ses fonctions. C’est précisément pour défendre la papauté et l’autorité sacrée qu’il reçoit du grand et éternel Prêtre qu’il est nécessaire d’éloigner celui qui l’humilie, la démolit et en abuse. J’ose dire, par souci d’exhaustivité, que même le renoncement arbitraire à l’exercice de l’autorité sacrée par le Pontife romain représente un vulnus très sérieux à la papauté, et pour cela nous devons considérer Benoît XVI plus responsable que Bergoglio.
Vous mentionnez ensuite ce que le prélat tyrannique devrait penser de sa propre autorité : « Un ministre de Dieu […] devrait avant tout nier son autorité d’apôtre, ou d’envoyé de Jésus. Il devrait reconnaître qu’il ne veut pas suivre Jésus et s’en aller. De cette façon, le problème serait résolu ». Mais vous, cher prêtre, vous vous attendez à ce que l’inique agisse comme une personne honnête et craignant Dieu, alors que justement parce qu’il est mauvais, il abusera sans aucune cohérence ni aucun scrupule d’un pouvoir qu’il sait très bien avoir conquis par malice dans le but de le détruire, puisque c’est dans l’essence même de la tyrannie, en tant que perversion d’une autorité juste et bonne, non seulement de l’exercer de manière perverse, mais aussi de discréditer et rendre odieuse cette même autorité dont elle est la grotesque contrefaçon.
Les horreurs commises par Bergoglio ces dernières années représentent non seulement un abus indigne de l’autorité papale, mais ont pour conséquence immédiate le scandale des bons à son encontre, parce qu’elle rend antipathique et odieuse, par la parodie de la papauté, la papauté elle-même, compromettant irrémédiablement l’image et le prestige dont jouissait jusqu’à présent l’Église, bien que déjà affligée par des décennies d’idéologie moderniste.
Vous écrivez : « Par conséquent, il n’est licite à personne d’obéir à des ordres injustes ou mauvais, illégitimes, ou de faire le mal sous prétexte d’obéissance. Mais à personne non plus il n’est permis de nier l’autorité du Pape parce qu’il l’exerce d’une manière perverse, en sortant de l’Église établie par Jésus sur le rocher de l’apôtre Pierre ». Ici, l’expression «nier l’autorité» doit être distinguée entre nier que Bergoglio a une autorité en tant que Pape et inversement nier que Bergoglio, dans l’ordre spécifique qu’il donne aux fidèles, a le droit d’être obéi lorsque l’ordre est en conflit avec l’autorité du Pape. Personne n’obéirait à Bergoglio s’il parlait à titre personnel ou était un employé du cadastre, mais le fait qu’en tant que Pape il enseigne des doctrines hétérodoxes ou scandalise les simples par des déclarations provocantes, rend sa faute extrêmement grave, car celui qui l’écoute pense qu’il écoute la voix du Bon Pasteur. La responsabilité morale de qui commande est incommensurablement plus grande que celle du sujet qui doit décider s’il lui obéit ou non. Le Seigneur demandera un compte rigoureux de cela, à cause des conséquences que le bien ou le mal fait par le supérieur entraîne sur les subordonnés, même en termes de bon ou de mauvais exemple.
À y regarder de plus près, c’est précisément pour défendre la communion hiérarchique avec le Pontife romain qu’il faut lui désobéir, dénoncer ses erreurs et lui demander de démissionner. Et priez Dieu qu’il l’appelle à Lui le plus tôt possible, si de cela pouvait en dériver un bien pour l’Église.
La tromperie, la tromperie colossale sur laquelle j’ai écrit à plusieurs reprises, consiste à forcer les bons – appelons-les ainsi par souci de brièveté – à rester emprisonnés dans des normes et des lois que les méchants utilisent justement in fraudem legis. C’est comme s’ils avaient compris notre faiblesse : c’est-à-dire que nous, malgré tous nos défauts, sommes religieusement et socialement orientés vers le respect de la loi, l’obéissance à l’autorité, le respect de la parole donnée, l’action avec honneur et loyauté. Avec cette vertueuse faiblesse qui est la nôtre, ils se garantissent notre obéissance, notre soumission, une résistance respectueuse et la désobéissance prudente. Ils savent que nous – pauvres imbéciles, pensent-ils – voyons l’autorité du Christ en eux et essayons d’y obéir même si nous savons que cette action, fût-elle moralement insignifiante, va dans une direction très spécifique … Alors ils nous ont imposé la Messe réformée, ainsi ils nous ont habitués à entendre les sourates du Coran chantées depuis l’ambon de nos cathédrales, et à voir celles-ci transformées en restaurants ou en dortoirs; c’est ainsi qu’ils veulent nous présenter comme normale l’admission des femmes au service de l’autel … Chaque démarche de l’Autorité, à partir du Concile, a été possible précisément parce que nous avons obéi aux Bergers Sacrés, et même si certaines de leurs décisions semblaient être déviantes, nous ne pouvions pas croire qu’elles nous trompaient, et peut-être eux-mêmes, à leur tour, n’ont-ils pas compris que les ordres donnés avaient un but injuste. Aujourd’hui, en suivant le fil rouge qui unit l’abolition des Ordres mineurs à l’invention des acolytes et des diaconesses, on comprend que ceux qui ont réformé la Semaine Sainte sous Pie XII avaient déjà sous les yeux le Novus Ordo et ses atroces déclinaisons. L’étreinte de Paul VI avec le patriarche Athénagoras a suscité en nous l’espoir d’un véritable écumène, car nous n’avons pas compris – comme pourtant l’avaient dénoncé certains – que ce geste devait préparer le panthéon d’Assise, l’idole obscène de pachamama et, peu après, le sabbat d’Astana.
Aucun de nous ne veut comprendre que cette impasse peut être brisée simplement en ne la suivant pas : il faut refuser de se confronter en duel avec un adversaire qui dicte des règles auxquelles nous seuls devons nous plier, gardant pour lui-même la liberté de les briser. Ignorez-le. Notre obéissance n’a rien à voir ni avec la servilité passive ni avec l’insubordination; au contraire, elle nous permet de suspendre tout jugement sur qui est ou n’est pas Pape, continuant à se comporter en bons catholiques même si le Pape se moque de nous, nous méprise ou nous excommunie. Car le paradoxe ne réside pas dans la désobéissance des bons à l’autorité du pape, mais dans l’absurdité de devoir désobéir à une personne qui est à la fois pape et hérésiarque, Athanase et Arius, lumière de jure et de facto ténèbres.
Le paradoxe est que pour rester en communion avec le Siège Apostolique, nous devons nous séparer de celui qui devrait le représenter et nous voir bureaucratiquement excommuniés par celui qui est dans un état objectif de schisme avec lui-même. Le précepte évangélique de «Ne pas juger» ne doit pas être compris dans le sens de s’abstenir de formuler un jugement moral, mais de condamner la personne, sinon nous serions incapables de faire des actes moraux. Bien sûr, ce n’est pas à l’individu de séparer le blé de l’ivraie, mais personne ne devrait appeler le blé ivraie, ni l’ivraie blé. Et quiconque reçoit l’Ordre Sacré, d’autant plus s’il est dans la plénitude du sacerdoce, a non seulement le droit, mais le devoir de dénoncer les semeurs d’ivraie, les loups voraces et les faux prophètes. Car même dans ce cas il y a, avec la participation au Sacerdoce du Christ, aussi la participation à son Autorité Royale.
Ce que nous ne réalisons pas, tant dans la sphère politique et sociale que dans la sphère ecclésiastique, c’est que notre acceptation initiale d’un prétendu droit de notre adversaire à faire le mal, basé sur une conception erronée de la liberté (morale, doctrinale, religieuse), se transforme maintenant en une tolérance forcée du bien alors que le péché et le vice sont devenus la norme. Ce qui a été admis hier comme notre geste d’indulgence, revendique aujourd’hui une pleine légitimité et nous confine en marge de la société en tant que minorité en voie d’extinction. Bientôt, conformément à l’idéologie anti-Christ qui préside à cet inexorable changement de valeurs et de principes, la vertu sera interdite et ceux qui la pratiquent seront condamnés, au nom de l’intolérance envers le Bien qualifié de divisionniste, fondamentaliste, fanatique. Notre tolérance envers celui qui, aujourd’hui, promeut les exigences du Nouvel Ordre Mondial et son assimilation dans le corps ecclésial, mènera infailliblement à l’établissement du royaume de l’Antéchrist, dans lequel les fidèles catholiques seront persécutés comme ennemis publics, exactement comme aux époques chrétiennes les hérétiques étaient considérés comme ennemis publics. En bref, l’ennemi a copié, renversé et perverti le système de protection de la société mis en œuvre par l’Église dans les nations catholiques.
Je crois, cher révérend, que vos observations sur la crise de l’autorité seront bientôt à compléter, du moins si on en juge par la rapidité avec laquelle Bergoglio et sa cour portent leurs coups à l’Église. Pour ma part, je prie pour que le Seigneur mette en lumière la vérité jusque là cachée, nous permettant de reconnaître le Vicaire du Christ sur terre non pas tant par la robe qu’il porte, mais par les paroles qui sortent de sa bouche et par l’exemple de ses œuvres.
Je vous donne ma Bénédiction et me confie à votre prière.
+ Carlo Maria Vigano 31 janvier 2021
Mgr Vigano et le COVID
la dernière lettre de Mgr Vigano sur la vaccination et sur les consignes pour le prochain mercredi des cendres:
« L’archevêque Viganò réagit au pape François disant que tout le monde doit prendre le vaccin COVID
Réflexions de Mgr Carlo Maria Viganò sur la promotion du vaccin par le Saint-Siège.
15 janvier 2021 ( LifeSiteNews ) – Il y a quelques jours, une interview a été diffusée sur Canale5 dans laquelle Jorge Mario Bergoglio est apparu dans le rôle inhabituel de sponsor des sociétés pharmaceutiques. Nous l’avions déjà vu dans le rôle d’homme politique, de syndicaliste, de promoteur de l’immigration incontrôlée, de partisan de l’accueil des clandestins, et de philanthrope. Dans toutes ces métamorphoses, ce qui a toujours émergé, à côté de sa capacité à se soustraire totalement à son rôle institutionnel, c’est le caractère polyédrique de l’Argentin, qui, on le découvre maintenant, est aussi le promoteur des laboratoires pharmaceutiques, un partisan convaincu des vaccins et une pom-pom girl zélée de ceux qui depuis un an utilisent Covid comme un moyen de contrôler les masses et d’imposer la grande réinitialisation souhaitée par le Forum économique mondial.
Le fait que le vaccin ne donne aucune garantie d’efficacité mais peut plutôt induire des effets secondaires graves; le fait que dans certains cas, il a été produit à partir de cellules prélevées sur des fœtus avortés, et est donc absolument inconciliable avec la morale catholique; le fait que le traitement par plasma hyper-immunitaire ou avec des protocoles alternatifs soit boycotté malgré les preuves de leur efficacité – tout cela signifie peu pour le nouvel «expert» qui, sur la base d’une compétence médicale absolument nulle, recommande désormais le vaccin aux fidèles tout en usant de son autorité souveraine pour exiger des citoyens du Vatican qu’ils se soumettent à un traitement discutable au nom d’un «devoir éthique» non spécifié. La sombre salle d’audience Paul VI a été choisie de manière emblématique comme temple dans lequel célébrer ce nouveau rite sanitaire,
Il est déconcertant qu’après avoir démoli sans scrupules un grand nombre de vérités catholiques au nom du dialogue avec les hérétiques et les idolâtres, le seul dogme auquel Bergoglio n’est pas prêt de renoncer soit celui de la vaccination obligatoire – remarquez , un dogme qu’il a lui-même défini unilatéralement, sans aucun processus synodal! – un dogme devant lequel on s’attendrait à ce qu’il y ait au moins un minimum de prudence, sinon dicté par la cohérence morale, du moins par le scrupule utilitaire. Parce que tôt ou tard, quand on voit les effets du vaccin sur la population, quand on commence à compter les décès qu’il a causés et combien de personnes ont été mutilées à vie par un médicament qui est encore en cours d’expérimentation, quelqu’un va pouvoir demander à ceux qui étaient des partisans du vaccin convaincus de rendre des comptes.
À ce stade, il ne sera que naturel de dresser une liste de ceux qui, en vertu de l’autorité avec laquelle ils sont reconnus, ont convaincu leurs sujets sans méfiance de se présenter à l’inoculation par le soi-disant vaccin: experts autoproclamés, virologues et des immunologistes en conflit d’intérêts, des scientifiques sur les moustiques à la solde de Big Pharma, des vétérinaires aux ambitions scientifiques, des journalistes et des faiseurs d’opinion financés par le gouvernement, des stars de cinéma et des chanteurs populaires en disgrâce – à laquelle liste Bergoglio doit désormais être ajoutée comme partisan, aux côtés des prélats de son entourage. Et si aujourd’hui le manque de compétence spécifique ne semble pas être un argument suffisant pour les conduire au moins à garder un silence prudent, à ce moment là leurs protestations de «je ne savais pas …»; «Je n’ai jamais imaginé …; « » Ce n’était pas mon domaine de connaissance …; » ne sera jugé que comme un facteur aggravant leur infraction, comme il se doit. Stultum est dicere putabam [Il est insensé de dire: « 1 pensée. »].
Bien sûr, dans l’église bergoglienne, le concubinage de facto peut être légitimé avec Amoris Lætitia , au point qu’Avvenire parle aujourd’hui de «parentage LGBT» avec la facilité d’une brochure de propagande de genre; un rite idolâtre adorant la Terre Mère peut être célébré comme un étant un clin d’œil de Saint Pierre à l’environnementalisme malthusien; la matière du Sacrement de l’Ordre peut être modifiée, conférant des ministères aux femmes; la peine de mort peut être déclarée immorale tout en gardant le silence sur l’avortement; La communion peut être administrée aux pécheurs publics en la refusant à ceux qui souhaitent la recevoir sur la langue pour ne pas commettre de sacrilège; et l’accès à la salle de classe peut être refusé aux élèves des écoles catholiques qui ne sont pas vaccinés, comme cela s’est déjà produit en Irlande. Et pourtant, ces adultérations flagrantes de la doctrine catholique – en parfaite continuité idéologique avec la révolution conciliaire – s’accompagnent de la ferme et inébranlable profession de foi en une «science» qui frôle l’ésotérisme et la superstition. D’un autre côté, lorsque vous cessez de croire en Dieu, vous pouvez tout croire.
Ainsi, si pour Bergoglio l’appartenance à l’unique Eglise du Christ par le Baptême est finalement superflue pour le salut éternel d’une âme, le rite initiatique du vaccin est proclamé ex cathedra comme indispensable à la santé physique de l’individu, et comme tel il est présenté comme indélébile et nécessaire. S’il est possible d’écarter la vérité révélée au nom de l’œcuménisme et du dialogue inter-religieux, il n’est pas non plus licite de remettre en question les dogmes de Covid, la révélation faite par les médias sur la pandémie et le sacrement salvifique du vaccin. Et si avec Fratelli Tutti la fraternité universelle peut être promue en dehors de la foi en un Dieu unique vivant et vrai, aucun contact n’est permis avec les soi-disant «négateurs» – une nouvelle catégorie de pécheurs à éviter – qui doit être puni en tant qu’hérétique par l’inquisition de santé et l’excommunication médiatique afin de faire un avertissement au troupeau. «Si quelqu’un vient à vous et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison,
et ne lui dites pas : Salut !», prévient Saint Jean (2 Jn 10). Bergoglio doit avoir mal compris, et donc il salue et embrasse les avorteurs et les criminels, mais il ne se contamine pas avec des « anti-vaxxers. » (note: ceux qui font partie de groupes anti-vaccin).
Il ne nous échappe pas que ce dogmatisme scientiste – qui horrifierait les plus ardents partisans de la primauté de la science sur la religion – soit propagé par ceux qui ne sont pas des scientifiques, des «influenceurs» à Bergoglio, des athlètes à Biden, des «experts» aux politiciens: tous désireux de tendre les bras devant les caméras de télévision, pour découvrir seulement à partir des vidéos que dans de nombreux cas l’aiguille de la seringue est toujours recouverte par le capuchon, ou que le liquide d’inoculation est clair lorsque le sérum vaccinant doit effectivement être opaque. Ce sont évidemment des objections que les grands prêtres de Covid rejettent avec dédain: le mysterium fait partie de la ritualisation de l’action sacrée, tout comme le sacramentum accomplit ce qu’il signifie; administrer le vaccin avec une aiguille rétractable ou sans pousser le piston de la seringue sert à dramatiser le message qui doit être transmis aux masses de croyants. Et les victimes du rite, celles qui pour le bien de tous s’offrent avec docilité au mirage d’une immunité que même Pfizer, Moderna ou AstraZeneca n’ose garantir, représente le sacrificium , qui fait également partie de la nouvelle religion de la santé. À y regarder de plus près, les bébés innocents avortés au troisième mois de grossesse pour produire des vaccins semblent vraiment former une sorte de sacrifice humain avec lequel apaiser les pouvoirs infernaux, dans une parodie terrifiante que seuls les méchants peuvent prétendre ne pas voir.
Dans le délire cérémoniel grotesque, il ne manque même pas la Note de la Sacrée Congrégation pour le Culte Divin, qui avec un mépris total pour l’absurde promulgue même en boitant des instructions latines sur la façon d’imposer les Cendres Sacrées (il n’est pas surprenant que le latin aussi est allé frire): « Deinde sacerdos abstergit manus ac personam ad protegendas nares et os induit [Ensuite, le prêtre se lave les mains et met le masque pour se protéger le nez et la bouche].» La purification des mains avec un détergent et l’utilisation d’un masque sont scientifiquement inutiles mais symboliquement nécessaires à la transmission de la foi exprimée par le rite. Et c’est précisément en cela que nous comprenons combien est vrai et valable le vieil adage de Prosper d’Aquitaine « Lex orandi, lex credendi», Selon laquelle la manière dont on prie reflète ce que l’on croit.
Quelqu’un objectera, dans une pieuse tentative pour éviter l’effondrement total de la papauté réalisé par Bergoglio, que les opinions exprimées par lui sont et restent précisément des opinions , et qu’il n’y a donc aucune obligation pour le catholique de se soumettre à un vaccin qui par conscience et morale naturelle se révèlent être immorales. Mais le nouveau « magistère papal » a été rendu explicite sur Canale5 , tout comme c’est dans l’avion que le dogme LGBT « Qui suis-je pour juger? » a été défini, et tout comme dans une note de bas de page d’ Amoris Lætitiaque l’indissolubilité du mariage était niée au nom de la pratique pastorale. Les politiciens publient des tweets sur les réseaux sociaux, des experts autoproclamés pontifient dans les studios de télévision et des prélats prêchent dans des interviews: ne soyez pas surpris si un jour Bergoglio apparaît dans un spot publicitaire pour approuver les scooters électriques.
Les catholiques, éclairés par le sensus fidei qui leur suggère instinctivement ce qui se heurte à la Foi et à la Morale, ont déjà compris que le rôle de vendeur de fournitures de santé n’est que l’un des nombreux rôles joués par le polyédrique Bergoglio. Le seul rôle qu’il insiste obstinément à ne pas vouloir remplir – à cause de son incapacité flagrante, de son impatience innée, ou même par son choix délibéré dès le début – est le rôle de Vicaire du Christ. Ce qui, à tout le moins, révèle les repères de l’Argentin, l’idéologie qui l’inspire, les objectifs qu’il se fixe et les moyens qu’il entend utiliser pour les atteindre.
+ Carlo Maria Viganò, archevêque
Nouvelle interview de Mgr Vigano accablante pour François et Vatican II
Mgr Viganò : “l’Eglise catholique de plus en plus obscurcie par la secte qui se superpose abusivement à elle”
dans Religion Catholique — par Pierre-Alain Depauw — 28 décembre 2020
Le site américain LifeSiteNews a publié une interview de Mgr Viganò réalisée par Maike Hickson.
Excellence, dans un article récent, j’ai fait remarquer que l’autel papal de la basilique vaticane n’a pas été utilisé depuis qu’il a été profané par l’offrande présentée à l’idole de la Pachamama. À cette occasion, en présence de Bergoglio et de sa cour, un très grave sacrilège a été commis. Qu’en pensez-vous?
La profanation de la basilique du Vatican lors de la cérémonie de clôture du Synode panamazonien a souillé l’autel de la Confession, puisqu’un vase dédié au culte infernal de la Pachamama a été placé sur sa table. Je trouve que cette profanation et d’autres profanations similaires d’églises et d’autels reproduisent en quelque sorte d’autres gestes similaires qui se sont produits dans le passé et nous permettent de comprendre leur véritable nature.
A quoi faites-vous référence ?
Je fais référence à toutes les fois où Satan s’est déchaîné contre l’Église du Christ, des persécutions des premiers chrétiens à la guerre de Khosro contre Byzance, de la fureur iconoclaste des mahométans au sac de Rome par les Lansquenets, et puis à la Révolution française, à l’anticléricalisme du XIXe siècle, au communisme athée, aux Cristeros au Mexique et à la guerre civile en Espagne, jusqu’aux crimes exécrables des partisans communistes pendant et après la Seconde Guerre mondiale et aux formes de christianophobie que nous constatons aujourd’hui dans le monde entier. Chaque fois, invariablement, la Révolution – dans toutes ses nombreuses variantes – confirme son essence luciférienne, faisant émerger l’inimitié biblique entre la lignée du Serpent et la lignée de la Femme, entre les enfants de Satan et les enfants de la Sainte Vierge. On ne peut expliquer autrement cette férocité contre la Vierge et ses enfants.
Je pense en particulier à l’intronisation de la « déesse raison », qui a eu lieu le 10 novembre 1793 en la cathédrale Notre-Dame de Paris, au plus fort de la Terreur. À cette occasion aussi, la haine infernale des révolutionnaires voulut remplacer le culte de la Mère de Dieu par le culte d’une prostituée, érigée en symbole de la religion maçonnique, portée sur les épaules, sur une chaise à porteurs, et placée dans le sanctuaire. Les analogies avec la Pachamama sont multiples et révèlent l’esprit infernal qui les inspire.
N’oublions pas que le 10 août 1793, quelques mois avant la profanation de Notre-Dame, la statue de la « déesse raison » a été érigée sur la place de la Bastille, sous les traits de la déesse égyptienne Isis : il est significatif de trouver cette référence aux cultes de l’Égypte ancienne également dans l’horrible crèche qui se dresse aujourd’hui sur la place Saint-Pierre. A l’évidence, les analogies que nous trouvons dans ces événements s’accompagnent même d’un élément absolument nouveau.
Voulez-vous nous expliquer en quoi consiste ce nouvel élément ?
Je me réfère au fait que si jusqu’au Concile – ou, pour être indulgent, jusqu’à ce « pontificat » – les profanations et les sacrilèges étaient effectués par des ennemis extérieurs à l’Église, depuis lors, les scandales impliquent activement le sommet de la hiérarchie, dans le silence coupable de l’épiscopat et au scandale des fidèles. L’Église bergoglienne donne d’elle-même une image de plus en plus déconcertante, dans laquelle la négation des vérités catholiques s’accompagne de l’affirmation explicite d’une idéologie intrinsèquement anti-catholique et anti-chrétienne ; et dans laquelle le culte idolâtre de fausses divinités païennes – c’est-à-dire de démons – qui sont propitiées par des actes sacrilèges et des profanations de choses sacrées n’est même plus caché. Poser ce vase immonde sur l’autel de la confession est un geste liturgique, avec une valence précise et un but qui n’est pas seulement symbolique. La présence d’une idole de la « terre mère » est une offense directe à Dieu et à la Sainte Vierge, un signe tangible qui explique en quelque sorte les nombreuses remarques irrévérencieuses de Bergoglio à l’égard de la Sainte Vierge.
Il n’est donc pas surprenant que ceux qui veulent démolir l’Église du Christ et la papauté romaine le fassent depuis la plus haute Chaire, selon la prophétie de Notre-Dame de La Salette : « Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l’Antéchrist ». Il me semble qu’aujourd’hui nous ne pouvons plus parler d’une simple « perte de la foi », mais nous devons prendre note de l’étape suivante, qui s’exprime dans une véritable apostasie, tout comme la subversion initiale du culte catholique avec la réforme liturgique évolue dans une forme de culte païen qui implique la profanation systématique du Saint-Sacrement – surtout avec l’imposition de la Communion dans la main, sous le prétexte du Covid – et dans une aversion de plus en plus évidente pour l’ancienne liturgie.
En substance, de nombreuses formes de « prudence » initiale dans la dissimulation des véritables intentions des innovateurs disparaissent, révélant la véritable nature de l’œuvre des ennemis de Dieu. Le prétexte de la prière commune pour la paix, qui à Assise légitima les poulets égorgés et d’autres abominations scandaleuses, n’est plus nécessaire aujourd’hui, et l’on théorise que la fraternité entre les hommes peut être séparée de Dieu et de la mission salvatrice de l’Église.
Quelle est votre évaluation des événements survenus depuis octobre 2019, en particulier l’abandon par Bergoglio du titre de Vicaire du Christ, le fait qu’il ne célébrait plus à l’autel papal et la suspension de la célébration publique de la messe à Sainte Marthe?
Le principe philosophique Agere sequitur esse (l’agir suit l’être) nous enseigne que chacun se comporte selon sa façon d’être. Celui qui refuse d’être appelé Vicaire du Christ a de manière évidente l’impression que ce titre ne lui convient pas, ou même regarde avec mépris la possibilité d’être Vicaire de Celui que, par ses paroles et ses actes, il montre ne pas vouloir reconnaître et adorer comme Dieu. Ou plus simplement, il ne considère pas que son propre rôle au sommet de l’Église devrait coïncider avec le concept catholique de la papauté, mais avec une version actualisée et « démythifiée » de celui-ci. En même temps, ne se considérant pas comme le Vicaire du Christ, Bergoglio peut aussi s’exonérer de se comporter comme tel, en adultérant avec désinvolture le Magistère et en scandalisant tout le peuple chrétien. Célébrer in pontificalibus à l’autel érigé sur la tombe de l’apôtre Pierre ferait disparaître l’Argentin, occulterait ses excentricités, cette expression de dégoût perpétuel qu’il ne parvient pas à dissimuler chaque fois qu’il célèbre les fonctions papales : mieux vaut pour lui se mettre en évidence sur le Sagrato désert de Saint-Pierre, en plein lockdown, attirant sur lui l’attention des fidèles qui autrement serait dirigés vers Dieu.
Reconnaissez-vous donc la valeur « symbolique » des actes du pape François?
Les symboles ont une valeur précise : le choix du nom était symbolique, la décision de vivre dans la Domus Santa Marta, l’abandon des insignes et des vêtements propres au pontife romain, comme la mozzette rouge, le rochet et l’étole, ou les armoiries papales sur la ceinture. L’insistance obsessionnelle sur tout ce qui est profane est symbolique, tout comme l’impatience devant tout ce qui rappelle symboliquement un contenu spécifiquement catholique. Le geste par lequel, à l’épiclèse lors de la consécration de la messe, Bergoglio recouvre chaque fois complètement le calice, le bloque de la main, comme pour empêcher l’effusion du Saint-Esprit, est peut-être symbolique.
De même, tout comme l’acte de s’agenouiller devant le Saint-Sacrement témoigne de la foi en la Présence réelle et est un acte d’adoration envers Dieu, en ne s’agenouillant pas devant le Saint-Sacrement, Bergoglio proclame publiquement qu’il ne veut pas s’humilier devant Dieu, alors qu’il n’a aucun problème à se mettre à genoux devant des immigrants ou des fonctionnaires d’une république africaine. Et en se prosternant devant la Pachamama, certains frères, religieux, clercs et laïcs ont accompli un acte de véritable idolâtrie, honorant indûment une idole et adorant un démon. Les symboles, les signes, les gestes rituels sont donc l’instrument par lequel l’église bergoglienne se manifeste pour ce qu’elle est.
Tous ces « rites » de la nouvelle église, ces « cérémonies » plus ou moins évoquées, ces éléments empruntés aux liturgies profanes ne sont pas fortuits. Ils constituent une des étapes de la fenêtre d’Overton vers l’acceptation de ce qu’en réalité Bergoglio avait déjà théorisé dans ses discours et dans les actes de son « magistère ». D’autre part, le sorcier qui fait le signe de Shiva sur le front de Jean-Paul II et le Bouddha vénéré sur le tabernacle d’une église à Assise peuvent être compris dans leur parfaite cohérence avec les horreurs d’aujourd’hui, tout comme dans le domaine social, avant d’envisager un avortement acceptable au neuvième mois, il fallait le légitimer dans des cas plus limités, et avant de légaliser le mariage entre personnes du même sexe, il était prudemment préférable de laisser croire que la protection de la sodomie ne remettrait pas en cause l’institution du mariage naturel.
Excellence, pensez-vous donc que ces événements auront un développement supplémentaire?
Si le Seigneur, le Grand et Eternel Prêtre, ne daigne pas mettre fin à cette action de perversion générale de la hiérarchie, l’Eglise catholique sera de plus en plus obscurcie par la secte qui se superpose abusivement à elle. Nous avons confiance dans les promesses du Christ et dans l’assistance spéciale du Saint-Esprit, mais nous ne devons pas oublier que l’apostasie des dirigeants de l’Église fait partie des événements eschatologiques et ne peut être évitée.
Je crois que les prémisses énoncées jusqu’à présent – et qui remontent en grande partie à Vatican II – conduisent inexorablement et de manière de plus en plus explicite à une « profession d’apostasie » de la part des dirigeants de l’église bergoglienne. L’Ennemi exige la fidélité de ses serviteurs et si, dans un premier temps, il semble se contenter d’une idole en bois vénérée dans les jardins du Vatican ou d’une offrande de terre et de plantes déposée sur l’autel de Saint-Pierre, il exigera bientôt un culte public et officiel, qui remplacera le Sacrifice perpétuel. C’est-à-dire que ce que Daniel a prophétisé sur l’abomination de la désolation qui se tient dans le lieu saint deviendrait concret. Je rappelle l’expression précise de l’Écriture Sainte: « Cum videritis abominationem desolationis stantem in loco sancto » ; il est clairement écrit que cette abomination se maintiendra, c’est-à-dire qu’elle se trouvera dans une position d’imposition effrontée et arrogante d’elle-même dans le lieu qui lui est le plus étranger . Ce sera une honte, un scandale, une chose sans précédent devant laquelle les mots de condamnation font défaut.
Qu’est-ce qui nous attend si les choses continuent dans cette direction ?
Ce à quoi nous assistons représente à mon avis la répétition générale pour l’établissement du règne de l’Antéchrist, qui sera précédé par la prédication du faux prophète, le précurseur de celui qui mènera la persécution finale contre l’Eglise avant la victoire finale et écrasante de Notre Seigneur.
Le « vide symbolique » de l’autel papal n’est pas seulement un avertissement pour ceux qui prétendent ne pas voir les scandales de cette « papauté ». C’est en quelque sorte une manière pour Bergoglio de vouloir nous habituer à prendre acte d’une mutation substantielle de la papauté et de l’Église elle-même; à voir en lui non pas le dernier d’une longue série de pontifes romains que le Christ a ordonnés pour faire paître ses brebis et ses agneaux, mais le premier chef d’une multinationale philanthropique qui usurpe le nom « Église catholique » uniquement parce qu’il lui permet de jouir d’un prestige et d’une autorité difficiles à égaler, même en temps de crise religieuse générale.
Le paradoxe est donc évident : Bergoglio sait qu’il ne peut détruire efficacement l’Église et la papauté que s’il est reconnu comme pape ; mais en même temps, il ne peut exercer la papauté au sens strict du terme, car, ce faisant, il devrait nécessairement parler, se comporter et apparaître comme le Vicaire du Christ et le Successeur du Prince des Apôtres. C’est le même paradoxe que nous observons dans la sphère civile ou politique, où ceux qui sont constitués en autorité pour gouverner la chose publique et promouvoir le bonum commune sont en même temps les émissaires de l’élite et ont pour tâche de démolir la Nation et de violer les droits des citoyens. Derrière le deep state et la deep church, il y a toujours le même inspirateur : Satan.
Que peuvent faire les laïcs et le clergé pour éviter cette course à l’abîme ?
L’Église n’appartient pas au pape, et encore moins à une bande d’hérétiques et de fornicateurs qui ont réussi à prendre le pouvoir par la tromperie et la fraude. Nous devons donc unir notre foi surnaturelle dans l’action constante de Dieu au milieu de son peuple par une œuvre de résistance, comme le conseillent les Pères de l’Église : le catholique a le devoir de s’opposer aux infidélités de ses Pasteurs, car l’obéissance qu’il leur doit vise à la gloire de Dieu et au salut des âmes. Nous dénonçons donc tout ce qui représente une trahison de la mission des Pasteurs, implorant le Seigneur de raccourcir ces temps d’épreuve. Et si un jour nous devions entendre Bergoglio dire que pour rester en communion avec lui nous devons accomplir un acte qui offense Dieu, nous aurons la confirmation supplémentaire qu’il est un imposteur et qu’il n’a donc aucune autorité.
Alors, prions. Prions sincèrement et avec ferveur, en gardant à l’esprit les paroles du Sauveur et sa victoire finale. Nous ne serons pas jugés sur les scandales de Bergoglio et de ses complices, mais sur notre fidélité à l’enseignement du Christ : une fidélité qui commence par la vie dans la grâce de Dieu, la fréquentation des sacrements, les sacrifices et les pénitences que nous offrons pour le salut des ministres de Dieu.
Quel est votre souhait pour le prochain Noël ?
Mon souhait est que ces temps d’épreuve nous permettent de voir que là où le Christ Roi ne règne pas, la tyrannie de Satan s’installe inévitablement; là où la Grâce ne règne pas, le péché et le vice se répandent; là où la Vérité n’est pas aimée, on finit par embrasser l’erreur et l’hérésie. Si beaucoup d’âmes tièdes n’ont pas su jusqu’à présent se tourner vers Dieu, reconnaissant que c’est seulement en Lui qu’elles peuvent trouver le plein et parfait accomplissement de leur existence, peut-être peuvent-elles maintenant comprendre que sans Dieu notre vie devient un enfer.
Tout comme les bergers se prosternaient en adoration aux pieds de l’Enfant-Roi, couchés dans la crèche mais significativement revêtus des langes qui, dans l’Antiquité, étaient l’apanage des rois, nous devons nous rassembler en prière autour de l’autel – même s’il est situé dans un grenier ou une cave pour échapper aux persécutions ou aux interdictions de rassemblement – car même dans la pauvreté d’une chapelle clandestine ou d’une église abandonnée, le Seigneur descend à l’autel pour se sacrifier mystiquement pour notre salut.
Et prions pour que nous puissions voir le jour où un pape reviendra célébrer le saint sacrifice à l’autel de la confession, dans le rite que Notre Seigneur a enseigné aux Apôtres et qu’ils ont transmis intact à travers les siècles. Cela aussi sera un symbole de la restauration de l’Eglise
Les francs maçons italiens déclarent être sur la même longueur d’onde que François
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/10/31/convergence-totale-maconnerie-bergoglio/
Par cette lettre ,Mgr Vigano ne fait que confirmer un mail qui circule sur internet au sujet d’un document ayant fuité du gouvernement canadien.
Toute cette histoire du covid n’est qu’un enfumage pour cacher la faillite du capitalisme comme la chute du mur de Berlin a servi de camouflage à la faillite du communisme .
Mais cette fois ci l’enjeu n’est pas le même ,il est capital pour les maitres du monde ,ou ils perdent toute leur domination en faisant une remise totale de la dette ou ils renforcent cette domination en nous marquant et nous contrôlant comme des animaux
Le capitalisme issu des accords d’après guerre dits de “Bretton Wood” n’est plus tenable ,le capital ne rapporte plus d’intérêt ,en effet dans les années 70 nous avions des taux entre 12 et 14% ,et au fur et à mesure des crises ils baissaient les taux de 2 ou 3% ,mais actuellement étant dans une crise qui n’a jamais cessé depuis 10 ans , les taux d’intérêts sont à presque zéro ,il n’y a donc plus de relance possible ,tout va s’effondrer ,c’est pour cela qu’ils doivent manoeuvrer pour garder le contrôle
Si un MIRACLE ne vient pas mettre un terme à ce plan dictatorial machiavélique nous entrons tout droit dans ce que St Jean a décrit dans l’apocalypse :
“nul ne pourra acheter ou vendre s’il n’est marqué du signe de la bête”
petit pronostic à 2 jours de l’élection:
Trump va perdre le vote populaire et gagner le vote électoral