Sujet : Libertés fondamentales, incluant la liberté de pensée, de conscience, de religion et de croyance.

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J’ai parlé ce matin des lois contre le blasphème utilisées pour condamner la critique de l’islam jusqu’à la peine de mort. Je voudrais maintenant dénoncer l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) qui, disposant d’une délégation permanente aux Nations-Unies, travaille à obtenir au niveau mondial la reconnaissance du « délit » d’islamophobie, et sa transcription dans les droits nationaux. C’est ainsi qu’en 2009 le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a avalisé la reconnaissance de l’islamophobie, que le 23 mars 2017 le Canada a adopté la motion M-103 qui condamne l’islamophobie, et que des institutions comme le Conseil de l’Europe ou l’OSCE ont conclu des accords avec l’OCI pour combattre “l’islamophobie”, au même titre que le racisme, la xénophobie ou l’antisémitisme. Les États occidentaux ont ainsi accepté d’appliquer eux-mêmes la charia, au prix du mensonge équiparant racisme et islamophobie, race et islam. Or, si la race est un fait de nature, dont chacun est innocent, raison pour laquelle il est injuste de la lui reprocher, l’islam est un fait de culture, qui, en tant qu’acte humain, suppose l’exercice de la liberté, et donc la possibilité de l’erreur et donc de la critique.

L’islam ne connaît pas la distinction entre l’ordre naturel et l’ordre surnaturel et à cause de cela conduit les musulmans à identifier islam et musulmans. Or, les musulmans sont des hommes, et l’islam est une idéologie, qui en tant que telle peut être critiquée. Tous les musulmans connaissaient-ils l’islam et sont-ils libres de le quitter ? L’islamophobie est la critique ou le rejet de l’islam. Condamner l’islamophobie est contraire à la dignité humaine basée sur la liberté, notamment la liberté de conscience et d’expression.

Cet amalgame entre islam et musulman est utilisé pour rendre l’islam innocent, vrai et nécessaire comme la nature elle-même. Car, l’islam se prétend la religion naturelle de l’humanité, en sorte qu’être homme c’est être musulman (Coran 30.30), et que ne pas l’être est monstrueux et appelle l’éradication (Coran 60.4 ; 2.193). C’est ainsi qu’en France Christine Tassin a été condamnée pour avoir déclaré que l’islam est assassin, ou Éric Zemmour pour avoir affirmé qu’avec le voile des jeunes musulmanes se joue « un vrai djihad », une « lutte pour islamiser le territoire ». Les musulmans et les idiots utiles occidentaux obligent les gens à s’autocensurer, à s’interdire toute critique de l’islam de peur d’être condamnés pour « islamophobie ». Vous ne devez pas avoir peur de l’islam ! C’est interdit ! Vous devez aimer l’islam !

Aussi l’association Salut et Miséricorde demande au BIDDH de lutter contre la diffusion de l’amalgame islam/musulman, notamment auprès du Conseil de l’Europe pour qu’il retire de son rapport sur l’islamophobie et ses conséquences pour les jeunes, les affirmations suivantes : « l’islamophobie peut se définir comme une vision de l’islam altérée par des préjugés », et : « l‘islamophobie est une violation des droits de l‘homme et une menace pour la cohésion sociale ». Si le Christ nous a appris à distinguer l’ordre naturel et l’ordre surnaturel, et à aimer nos ennemis, la vérité est le premier bien que nous nous devons les uns aux autres (Jn 18.37).

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La traduction anglaise