Reportage de la BBC datant de 2018 mais qui est toujours d’actualité puisque ces individus sont de retour en Europe et vont pouvoir profiter de notre justice laxiste, les éléments de preuves étant souvent absents pour les condamner.

Notre administration et notre police refusent toujours de nous informer sur la situation actuelle des islamistes qui sont revenus. Tout juste sait-on que certains ne se trouvent déjà plus en détention…

D’autre part, notre justice ne poursuit pas les mineurs alors que nombreux d’entre eux sont justement entraînés pour commettre des attaques. Pire, certains enfants ont déjà commis des meurtres, vidéos de propagande à l’appui.

Les islamistes savent très bien que selon notre conception de l’humanité, nous percevons un enfant comme “innocent”. Ainsi nos propres valeurs, notre propre humanisme sont utilisés contre nous par la biais de notre naïveté.

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Stacey accompagne Shireen, une ancienne esclave sexuelle de l’Etat islamique âgée de 23 ans, alors qu’elle retourne à l’endroit où elle a été emprisonnée à Mossoul, avant de rencontrer dans un face à face un commandant de l’Etat islamique emprisonné, qui affirme avoir tué 900 personnes et violé plus de 200 femmes.

Confronté à la journaliste de la BBC, l’islamiste a déclaré qu’il avait rejoint l’Etat islamique parce qu’il était pauvre.

“Je n’ai personne, je suis pauvre. Je n’ai que Dieu. C’était une question d’argent pour moi”, a-t-il déclaré devant la caméra lors de l’interview de la BBC.

Parlant des crimes commis, il a affirmé qu’il avait tué environ 900 personnes et violé plus de 200 femmes, dont 50 adolescentes.

Le militant a déclaré que l’Etat islamique menait souvent des raids en se faisant passer pour la police.

“Nous installions de faux postes de contrôle de sécurité, comme si nous étions la police”, a-t-il déclaré. “On mettait 30 à 40 personnes dans un camion. Puis, on les tuait.”

Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il avait violé tant de femmes, l’islamiste a répondu avec désinvolture : “Quand il s’agit d’avoir des rapports sexuels, personne ne peut le contrôler. C’est un désir très fort.” Cependant, il a ajouté que son cœur se brisait une fois qu’il voyait ces filles pleurer, après l’acte.

Il a également ajouté que la plupart du temps, il était privé de choix et qu’il aurait été tué s’il avait refusé l’ordre d’un supérieur.

Le militant a reconnu qu’il avait perdu et qu’il attendait son sort.

“J’ai été vaincu”, a-t-il dit. “J’attends mon destin. Mon destin, c’est la mort.”

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)