“Mon Père,

Nous avons déjà échangé il y a quelques années par mail depuis une autre adresse : […]

Mon Père, j’ai acheté en Juillet de l’année passée votre excellent livre : “Interroger l’Islam: 1501 questions à poser aux Musulmans”. Je l’ai lu à mon rythme, tant il est riche en enseignements. Je ne l’ai pas terminé, m’étant arrêté au chapitre U, car la Vérité n’est pas toujours bonne à dire, et surtout à connaître.

Le point positif est que votre ouvrage est parfait : Vos mots m’ont rapproché de Notre Seigneur Jésus Christ.

Le point négatif est que vos questions sont BEAUCOUP trop puissantes : Poser une seule question (prise au hasard) à un musulman le fait tousser à s’en arracher les poumons. En 8 mois, j’ai dû poser 4 ou 5 questions à des collègues musulmans. Et c’est bien trop :

La dernière était en réponse à leurs commentaires sur un reportage du journal télévisé de France 2 à propos des esclaves sexuelles du groupe État Islamique. Leur réactions : “Ce n’est pas ça l’islam”. Ma question : “Est-ce que Mahomet n’a-t-il jamais eu d’épouse esclave ?”

Le mal était fait. Catalogué “islamophobe”.

J’ai 51 ans, marié avec 2 enfants de 8 et 3 ans, mon épouse est à la maison, aucun diplôme, ni moi, ni elle, manœuvre en travaux public, 24 ans d’ancienneté et sur le point de me faire licencier.

J’ai appris que la Direction était en train de réaliser une enquête approfondie avec témoignages signés, afin de motiver mon licenciement. Apparemment, de peur d’apparaître à mes côtés, je sens que peu-à-peu tous mes collègues se détournent de moi : Musulmans, Chrétiens, Athées… Même les plus anciens, ceux qui hier encore étaient aimables à mon égard deviennent jours après jours âpres.

Je n’en veux à personne, je sais que l’Amour et la Vérité triomphera, mais pas pour moi. Pas cette fois-ci.

Ce matin encore, le Directeur m’a fait un “Dialogue Sécurité” dont j’attends sans espoir les conclusions : Un collègue musulman conducteur d’engins a parlé pendant 10 minutes à mon Directeur, seul à seul, car il s’était déjà plaint de mon comportement, qui est le même depuis toujours. Ensuite c’était au tour de mon Chef de Chantier de recueillir ses doléances pendant 20 autres minutes.

Mon Père, je ne dit rien à mon épouse, je ne peux pas, trop peur de sa réaction. Je suis cuit. Chômeur à 50 ans. […]

E. S.

PS : Si le cœur vous en dit, envoyez-moi un petit mot, il sera le bienvenu.”