Allah est dit miséricordieux. Or, Allah ne peut être que condescendant, puisqu’à la différence du Dieu chrétien devenu homme, il ne peut traiter d’égal à égal, “ressentir de la commisération pour les ignorants et les égarés (He 5.2)”. Sa miséricorde se révèle n’être en fait que condescendancecomplaisance pour les péchés des musulmans (8.58 ; 33.3-38 ; 66.1-5), à commencer par ceux de Mahomet (Voir Q 39). Alors que le Dieu chrétien lave nos péchés dans Son sang (Mt 26.28 ; Rm 3.25 ; Ep 1.7 ; Col 1.20 ; He 9.12,22 ; 13.12,20 ; 1 P 1.2,19 ; 1 Jn 1.7 ; Ap 1.5 ; 7.14), et que l’Esprit-Saint renouvelle nos âmes en Sa grâce qui est communion (Lc 11.13 ; Jn 3.5 ; 4.24 ; 6.63 ; 7.39 ; 16.13 ; 20.22-23 ; Ac 1.8 ; 2.38 ; Rm 5.5), Allah commande aux musulmans de laver leurs péchés dans le sang des non-musulmans, celui des chrétiens en particulier, et cela sans relâche (3.152)… Le Dieu chrétien pardonne tout à qui se repent sincèrement (Mt 18.21-22), et s’Il ne pardonne pas le blasphème contre l’Esprit-Saint (Lc 12.10), c’est parce que ce péché est justement celui de qui ne veut pas être pardonné. Dans le christianisme, Dieu laisse les pécheurs en vie pour qu’ils se convertissent (Ez 18.23 ; Mc 1.15 ; Lc 13.6-9 ; 2 Tm 2.25 ; 2 P 3.9), mais Allah ne les laisse en vie que pour que s’accroisse leur châtiment éternel (3.178). Si Allah doit s’imposer d’être miséricordieux (6.12), n’est-ce pas alors que cette qualité lui est étrangère ?