Dis : “Qui pourrait quelque chose contre Allah s’il voulait détruire le Messie*, fils de Marie, ainsi que sa mère et tous ceux qui sont sur la terre ?” (Coran 5.17). Qui parle dans ce verset où s’exprime si bien la haine pharisaïque ayant mis Jésus en Croix et au défi d’y donner la preuve de Sa divinité (Mt 27.39-44) ? Tuer le Messie, Sa Mère, et toute l’humanité, est-ce une idée digne du Dieu créateur et sauveur révélé par la Bible ?

Allah fait [si bien] ce qu’Il veut ! (Coran 14.27) qu’il est sans lien avec la rationalité, la vérité ou le bien : Il châtie qui Il veut et pardonne à qui Il veut (Coran 5.40). Il n’est pas même tenu de respecter sa propre parole par laquelle il demande d’être musulman (Coran 3.19,80,85 ; 27.91 ; 39.12) : Nous avons enjolivé [aux yeux] de chaque communauté sa propre action. Ensuite, à leur retour vers leur Seigneur, nous les informerons de ce qu’ils faisaient (Coran 6.108). Allah trompe les hommes pour ensuite leur révéler leur erreur… Quel est l’intérêt d’agir ainsi ? Et comment la soumission à l’arbitraire pourrait-elle s’accorder à la dignité des créatures raisonnables ? L’islam exige une soumission totalement aveugle (Coran 40.35), où l’examen critique est regardé comme attentatoire à l’inviolabilité du Mystère divin, fauteur de dissension (Coran 3.7), en sorte que ses auteurs méritent d’être châtiés (Coran 5.32-33). Tandis que Jésus nous donne Son Esprit pour qu’Il nous introduise dans la Vérité tout entière (Jn 15.15 ; 16.13), Allah assujettit le musulman à l’ignorance : Ô vous qui avez cru ! Ne posez pas de questions sur certains sujets, cela pourrait vous causer du tort (5.101). Dans le christianisme, ceux qui vont en Enfer (Lc 13.24) ne peuvent pas accuser Dieu de leur malheur, mais uniquement eux-mêmes de n’avoir pas voulu ouvrir leur cœur à l’amour de la vérité qui les eût sauvés (2 Th 2.10). Seront sauvés ceux qui auront accueilli le Sauveur et reçu le baptême, et seront logiquement damnés ceux qui auront refusé de croire à la Bonne Nouvelle de leur salut (Mc 16.16 ; Jn 3.18). Quant à ceux qui meurent sans avoir connu le Christ et n’auront donc pas pu se déterminer par rapport à Lui, ils seront jugés d’après la fidélité de leur conscience à la Vérité telle qu’ils pouvaient la connaître (Rm 2.14-15. Cf. 1 Co 10.1-4). Trouve-t-on ailleurs une telle reconnaissance de la grandeur de l’homme à qui Dieu a donné la liberté ?