La loi de certains pays ennemie du christ interdit de baptiser, c’est le cas notamment des pays dominés par l’islam, aussi lorsque s’y trouve des prêtres n’est il pas rare que ceux ci souvent hélas se refuse à baptiser, or le baptême est absolument nécessaire au salut…

BAPTEME SANS PRETRE

La loi de certains pays ennemis du Christ interdit de recevoir le baptême, notamment celle des pays dominés par l’islam (Coran 4.89 ; 8.13+ ; 9.5,28-30 ; 47.4 ; 60.4 ; 61.4…). Aussi, même lorsqu’il y a des prêtres en ces pays, souvent ceux-ci se refusent-ils, hélas, à baptiser (Mt 28.19 ; Mc 8.34-38 ; Ap 21.8). Or, le baptême est absolument nécessaire au salut : Nul ne peut entrer dans le Royaume des Cieux à moins de renaître de l’eau et de l’Esprit (Jn 3.5) dit Jésus. Et l’on comprend bien pourquoi : de même qu’avant d’avoir été conçus dans le sein de notre mère, nous n’existions pas, et qu’à ce moment-là nous avons commencé à vivre de cette vie humaine et mortelle qui est la nôtre aujourd’hui, de même, pour vivre de la vie de Dieu, à nous donnée par la mort du Christ, il faut qu’il y ait un commencement – car nous ne sommes pas Dieu, et ce commencement, c’est le baptême.

Le baptême est si nécessaire au salut que non seulement l’Église fait obligation (c’est à dire : sous peine de péché mortel) aux parents de baptiser leurs enfants dès les premières semaines (canon 867), mais encore reconnaît valide le baptême donné même par un non-baptisé (CEC 1256). Il suffit pour cela que ce dernier, en présence de quelques témoins, accepte de faire ce que fait l’Église, en prononçant la formule : N, je te baptise au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, tout en plongeant ou faisant couler de l’eau sur la personne. C’est pourquoi, je suggère aux personnes désirant être baptisées et ne trouvant pas de prêtre, de se baptiser entre elles, étant entendu qu’il ne s’agit pas d’un jeu, mais de l’acte par lequel elles s’unissent au Christ dans son mystère de mort et de résurrection, pour vivre désormais et pour toujours avec Lui (Mt 28.20), comme Lui (Jn 15.12) et pour Lui (Mc 8.34-38). Cela suppose évidemment de faire sienne la Foi de l’Église Catholique, telle qu’elle est enseignée dans son Catéchisme, particulièrement le Credo, et connue un minimum la Parole de Dieu écrite dans la Bible, surtout le Nouveau Testament.

Il faut savoir que l’Histoire offre plusieurs exemples d’Églises nées ou ayant survécu sans le concours de prêtres, par la grâce des seuls sacrements de baptême et de mariage. Ainsi de l’Église qui est au Japon, ayant survécu clandestinement, sans prêtre, du XVIe s. au XIXe s., ou des Églises sous régime communiste. Mais le cas le plus frappant est sans doute celui de l’Église qui est en Corée, fondée non par des missionnaires, mais par la seule action de l’Esprit-Saint dans des âmes avides de connaître la vérité. Des lettrés de ce pays, au XVIIIe s., dans l’isolement de leur royaume solitaire, cherchant l’explication du monde, découvrirent des livres chrétiens rapportés de Pékin par leur ambassadeur. Enthousiasmés, ils désirent connaître plus à fond le christianisme. Aussitôt, Ni-Tek-Tso va à Pékin, trouve l’évêque, et reçoit le baptême avec le prénom de Pierre. De retour à Séoul il baptise à son tour. Et malgré une terrible persécution sanglante, l’Évangile se répand au point qu’en 1794, soit dix ans après le baptême de Pierre, l’Église comptait plus de 4 000 catholiques en ce pays. Ils sont aujourd’hui près de 6 millions…

Bref, si Dieu nous a créés sans nous, Il ne veut pas nous sauver sans nous (Mc 16.16). C’est pourquoi Il nous propose de recevoir librement le pardon de nos péchés et le don de Son Esprit-Saint (Ac 2.38 ; Coran 21.91 ; 2.87 ; 4.171 ; 5.110 ; 66.12), par le baptême, qui nous recrée en vertu de la Mort et de la Résurrection du Christ, Sa Parole, ayant assumé pour cela notre nature humaine (Jn 1.1+ ; Coran 3.45 ; 4.171 ; 19.34).

Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer (Lc 19.10), ils demanderaient le baptême, et lui resteraient fidèles, jusqu’à la mort (Mc 16.16 ; 13.13) !