Sous l’impulsion de l’Organisation Mondiale de la Santé, le Conseil régional d’Île-de-France, le ministère de la Santé et le ministère de l’Éducation nationale ont promu et développé une prétendue éducation sexuelle à destination des élèves de collèges et lycées mais également semble-t-il pour les élèves de maternelle et de primaire.

Pièce n°1 :  Dans sa brochure, « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe », l’OMS développe un chapitre : Pourquoi commencer l’éducation sexuelle avant l’âge de quatre ans ? 

Pièce n° 2 Standards OMS éducation sexuelle : On apprend ainsi avec stupéfaction à la lecture de cette brochure que, concernant le groupe d’âge 0-4 ans, l’OMS préconise« d’informer l’enfant » sur « le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce, la découverte de son propre corps et de ses parties génitales », « les sensations liées à la sexualité (proximité, plaisir, excitation) comme faisant partie de la gamme des sensations humaines », « le droit d’explorer les identités sexuelles, le droit d’explorer la nudité et le corps, d’être curieux ».

On y découvre qu’il faut informer les enfants de 0 à 4 ans sur : « les mythes relatifs à la reproduction (p. ex. dans certains pays on dit aux enfants que les bébés sont apportés par la cigogne), la vie: grossesse, naissance et bébés ; fin de la vie, les connaissances de base en matière de reproduction humaine ». Ainsi, les enfants de 0 à 4 ans devraient être informés systématiquement des mécanismes de la reproduction sans aucune question de leur part, alors que dans le même temps, il paraît naturel de continuer à leur faire croire à l’existence du Père Noël ou de la petite souris…

De 6 à 9 ans, l’OMS préconise d’informer les enfants sur : « les changements physiques, menstruation, éjaculation », sur « les connaissances de base en matière de contraception (on peut planifier et décider d’avoir ou non une famille), les différentes méthodes de contraception, les connaissances de base du cycle de la fertilité ».

De 9 à 12 ans, l’OMS préconise d’informer les enfants sur « les symptômes de la grossesse », comme si c’était une maladie, et leur apprendre à utiliser de manière efficace contraceptifs et préservatifs dans le futur.

Dans toutes ces préconisations, il n’est pas fait la moindre relation explicite entre sexualité, famille et amour.

2- Le ministère de l’Éducation nationale a mis en œuvre une partie de ces préconisations par le biais de divers outils « pédagogiques » et « partenaires ».

Le site CANOPE, Établissement public à caractère administratif sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale, fait ainsi la promotion du cahier des charges précité de l’OMS.

Plusieurs sites figurent dans la sitographie du ministère de l’Education nationale comme autant d’outils d’éducation à la sexualité :

Agence nationale de santé publique

www.onsexprime.fr

Association de lutte contre le sida (AIDES)

Association pour l’éducation sanitaire et le don solidaire à l’Éducation nationale (ADOSEN – Prévention santé MGEN)

Centre régional d’information et de prévention du sida (CRIPS)

Centre francilien Hubertine Auclert pour l’égalité Femmes-Hommes

Le planning familial

Sida Info Service

Sidaction

Stop-violences-femmes.gouv.fr

 

Pièce n° 3 EDUSCOL sitographie

a- Le site onsexprime.fr a été conçu sous l’égide de Santé publique France, établissement public sous tutelle du Ministère chargé de la santé et partenaire de l’Éducation nationale. Le ministère de l’éducation nationale a participé officiellement à la réalisation de ce site :

« Ce site Internet a été conçu sous l’égide de Santé publique France, établissement public sous tutelle du Ministère chargé de la santé.
Les contenus du site ont été rédigés au sein de Santé publique France. Santé publique France remercie ceux qui ont contribué à la rédaction de ces contenus :
– La Direction Générale de la Santé
– Le Crips Ile-de-France et le Cyber Crips.
– Fil Santé Jeunes et l’Ecole des Parents et des Educateurs d’Ile-de-France
– Sida-Info-Service
– Le Mouvement Français pour le planning familial
– Solidarité Sida
– La ligne Azur
– L’Education nationale 
– L’IREPS Bretagne
– L’Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire (Injep)
– Le Centre Universitaire de Recherches sur l’Action Publique et le Politique, Epistémologie et Sciences Sociales
– La Chaire santé sexuelle et droits humains de l’Unesco ».

 

Pièce n° 3 onsexprime.fr Qui sommes-nous ?

Comme précisé ci-dessus, le site onsexprime.fr figure dans la sitographie proposée par l’Education nationale …

 

Pièce n° 4 EDUSCOL sitographie

 

Pièce n° 5 Eduscol les acteurs de l’éducation à la sexualité

On découvre sur ce site promu par l’Education nationale une série webTV intitulée puceauX, qui présente comme parfaitement normal que des jeunes puissent avoir leurs premières relations sexuelles vers 14 ans et qui les y encourage implicitement.

Ce site fait la promotion de la masturbation et de différentes pratiques sexuelles, vaginales, buccales ou anales à destination de jeunes adolescents.

Des conseils surréalistes concernant la fellation sont donnés « Quelques recommandations : ne pas se brosser les dents avant et après (pour ne pas avoir des micro-saignements aux gencives), et éviter de recevoir du sperme dans la bouche et de l’avaler. L’idéal est d’utiliser un préservatif (non lubrifié, c’est plus agréable). »

Plusieurs pétitions et articles sur internet faisaient état de ce que ce site décrivait « des pratiques marginales comme le tribadisme avec force détails ». Le site wikipedia définit le tribadisme comme « une pratique sexuelle lesbienne qui consiste :
• à se frotter mutuellement la vulve, le clitoris, afin d’obtenir, par le frottement, du plaisir, voire l’orgasme
• à obtenir le plaisir et l’orgasme par le frottement contre une cuisse, contre un sein, contre l’os pubien, contre un pied, etc. ».

 

Pièce n° 6 Tribadisme — Wikipédia

Si cette entrée n’existe plus, elle n’en a pas moins manifestement existé sur ce site promu par le ministère de l’Education nationale et le ministère de la Santé.

De la même manière, ce site onsexprime.fr décrit différentes positions sexuelles, les jeunes adolescents étant invités à imprimer des figurines prédécoupées pour reproduire les positions sexuelles présentées sur le site.

Sur le même site, on y présente comme normales des pratiques sexuelles marginales comme la sodomie. On y décrit l’anus comme étant un organe sexuel, ce qu’à l’évidence il n’est pas.

Le site va jusqu’à apprendre aux adolescents comment dilater l’anus avant toute pénétration anale, notamment avec un sex-toy.

On y apprend aux jeunes la pratique de l’anulingus, défini sur le site comme la stimulation de l’anus avec les lèvres, la langue et la bouche. Le jeune à qui s’adresse ce site (le tutoiement est de rigueur), est invité à utiliser une « digue dentaire, c’est-à-dire un carré de latex ».

Au-delà de ces conseils techniques particulièrement inadaptés, ce site, censé constituer un des principaux outils éducatifs, ne voit la sexualité que dans la perspective d’une jouissance utilitariste limitée par quelques règles d’hygiène.

Le site apprend à « utiliser son corps pour prendre du plaisir, seul(e) ou à plusieurs », propose de « composer sa recette du plaisir », diffuse des vidéos « pour préparer son dépucelage ».

Il ne s’agit évidemment pas d’une éducation à la sexualité mais d’une véritable entreprise de corruption de mineurs.

 

b- Dans un autre document publié sous l’égide du ministère de la Santé et conseillé par le ministère de l’Éducation nationale, la sexualité est présentée comme totalement déconnectée de l’amour alors que ces documents sont censés être éducatifs :

« L’amour et la sexualité ne sont pas forcément liés. Tu peux avoir envie d’un rapport sexuel sans être amoureux-se, désirer quelqu’un juste sexuellement. Tu peux aussi aimer énormément quelqu’un et passer par des phases où ton désir pour cette personne change. Ça ne veut pas dire que l’amour n’est plus là ou qu’il n’est pas assez fort.

Lors d’un rapport sexuel, le plus important c’est d’avoir les mêmes désirs, les mêmes envies, au même moment (p.18) ». 

Pièce n° 7 catalogue santé publique France

Dans ce document, les témoignages rapportés d’adolescents sur leurs expériences homosexuelles sont bien plus nombreux que la proportion de personnes homosexuelles dans la population.

c- Avec le soutien du Préfet de la Drôme et le Préfet de l’Ardèche, donc des représentants de l’Etat, sont conseillés 92 albums jeunesse « pour bousculer les stéréotypes fille-garçon ».

La brochure en question précise : « Grâce au soutien des Centres Départementaux de Documentation Pédagogique de Drôme et d’Ardèche, les deux premiers livrets ont été diffusés dans toutes les écoles primaires ». 

Y sont notamment conseillés, à destination des enseignants notamment, deux ouvrages malheureusement connus :

 Tous à poil !  de Claire Franek, Marc Daniau ainsi présenté :

« A poil le bébé ! A poil les voisins, le policier, la mamie, les footballeurs, la maîtresse, le docteur, le président directeur général, les dames de la cantine…  Tous à poil ! 

Un étonnant album qui montre des personnages en train de se déshabiller, les uns après les autres, pour une baignade jouissive, une nudité heureuse, où chacun est vu dans sa nature, jeune, vieux, homme, femme, fille, garçon, en toute simplicité, avec un humour chaleureux, loin des images complexantes des médias. Rare et bienvenu ! (Rouergue 2011) »

Les chatouillesde Christian Bruel, Anne Bozellec, ainsi présenté :

« Une petite fille sort de son lit sur la pointe des pieds et entre dans la chambre de son frère qui dort encore. Armée d’une plume, elle commence le rituel du réveil par de petites chatouilles gentilles mais bientôt la bataille de guilis est déclarée ! 

Tout est chatouillable et chatouillé et chaque partie du corps participe : du pied à la langue, de l’oreille au mollet, dans un joyeux mélange. Sous la couette on trouve aussi le chat et le nounours entraînés dans la ronde des caresses et des jeux. Un album sans paroles qui rappelle ces bons moments de l’enfance où la complicité est forte et où le temps ne compte pas. (Thierry Magnier 2012, première édition Le sourire qui mord 1980) ».

Pièce n° 8 CRDP Grenoble bibliographie

d- Le ministère de l’Education nationale promeut également comme outil d’éducation à la sexualité le site du CRIPS, Centre régional d’information et de prévention du sida.

Pièce n° 3 EDUSCOL sitographie

Le centre régional d’information et de prévention du Sida est associé au conseil régional d’Ile-de-France et a pour mission d’informer les lycéens sur la sexualité. 

Une bande dessinée destinée aux 13-18 ans, on ne peut plus explicite, y présente des sexes masculins en érection, des rapports sexuels explicites, y encourage la masturbation seul ou à plusieurs, encourage tout simplement les adolescents à avoir des relations sexuelles selon leurs envies, sans aucune autre forme d’éducation morale ou sentimentale. 

En pagne 42, il est précisé que, « dans la vie il est important de faire ce qu’on veut quand on veut. Dans la sexualité c’est pareil ; alors laissez libre court à votre imagination ».

Le nomadisme sexuel y est présenté comme absolument normal.

En page 35, il est précisé, s’agissant de la sexualité : « A quoi ça sert ? C’est avant tout du plaisir (surligné en rouge) ; ça sert aussi à faire des enfants mais on en parlera plus tard (sic) ».

Pièce n° 9 la-sexualite-et-nous

Cette bande dessinée était tellement choquante, qu’elle a été récemment supprimée du site du CRIPS après avoir cependant été proposée comme support pédagogique.

3- De tels outils ne relèvent en aucun cas d’une authentique instruction à la sexualité, qui devrait au demeurant être cantonnée à l’école à ses aspects scientifiques et biologiques, pour laisser aux familles le soin d’une véritable éducation.

En tout état de cause, aux termes de l’article L312-16 du Code de l’éducation,

« Une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène. Ces séances présentent une vision égalitaire des relations entre les femmes et les hommes. Elles contribuent à l’apprentissage du respect dû au corps humain. Elles peuvent associer les personnels contribuant à la mission de santé scolaire et des personnels des établissements mentionnés au premier alinéa de l’article L. 2212-4 du code de la santé publique ainsi que d’autres intervenants extérieurs conformément à l’article 9 du décret n° 85-924 du 30 août 1985 relatif aux établissements publics locaux d’enseignement. Des élèves formés par un organisme agréé par le ministère de la santé peuvent également y être associés ». 

A l’évidence, les outils précités ne relèvent pas de cet objectif légal d’information et d’apprentissage du respect du corps humain, mais relèvent d’une véritable corruption de mineurs.

Des pétitions ont été lancées, regroupant des dizaines de milliers de signatures.

Pièce n° 10 pétition éducation sexuelle CitizenG

Des appels aux politiques ont été lancées, en vain…

Il en reste pas moins que “Les parents sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants. Ils témoignent de cette responsabilité d’abord par la création d’un foyer, où la tendresse, le pardon, le respect, la fidélité et le service désintéressé sont de règle. Le foyer est un lieu approprié à l’éducation des vertus. Celle-ci requiert l’apprentissage de l’abnégation, d’un sain jugement, de la maîtrise de soi, conditions de toute liberté véritable. Les parents enseigneront aux enfants à subordonner ” les dimensions physiques et instinctives aux dimensions intérieures et spirituelles ” (CA 36). C’est une grave responsabilité pour les parents de donner de bons exemples à leurs enfants. En sachant reconnaître devant eux leurs propres défauts, ils seront mieux à même de les guider et de les corriger :

” Qui aime son fils lui prodigue des verges, qui corrige son fils en tirera profit ” (Si 30, 1-2). ” Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, élevez-les au contraire en les corrigeant et avertissant selon le Seigneur ” (Ep 6, 4). (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n°2223)”

Le Code de l’Education précise que l’Etat doit respecter l’action éducative des familles. Il est donc possible de s’opposer légalement  à la perversion imposée par la désEducation nationale. Qui va porter plainte  contre le Ministre de l’Education nationale pour outrage aux bonnes mœurs, atteintes à la pudeur, incitation à la débauche ?

Certains parents, en Allemagne notamment, ont préféré être condamnés à la prison plutôt que d’accepter que leurs enfants soient pervertis par la prétendue Education nationale… Que vont faire les parents français ?

Si les parents sont capables de s’unir, l’Etat ne pourra pas tous les mettre en prison… 

Ne pas oublier : “Ce que tu as fait au plus petit des miens, c’est à Moi que tu l’as fait… (Mt 25.31-46)”

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http://ecoleetsexe.fr/wp-content/uploads/2017/01/4357la-sexualite-et-nous_reduit.pdf

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http://eduscol.education.fr/cid46863/bibliographie-et-sitographie.html

http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1759.pdf

http://eduscol.education.fr/cid105371/les-acteurs-de-l-education-a-la-sexualite.html (rubrique “Les élèves”)

http://eduscol.education.fr/cid46863/bibliographie-et-sitographie.html

http://www.onsexprime.fr/Pages-satellites/Qui-sommes-nous

http://eduscol.education.fr/cid46863/bibliographie-et-sitographie.html

https://www.reseau-canope.fr/mentions-legales.html

https://www.sante-sexuelle.ch/wp-content/uploads/2013/11/Standards-OMS_fr.pdf