Loué soit Jésus-Christ, l’époux des âmes fidèles, qui invite à Ses noces éternelles, Sa paix soit avec vous !

Si l’Église condamne la contraception comme étant intrinsèquement mauvaise, c’est parce qu’elle sépare les deux finalités, les deux significations de l’acte conjugal qui sont d’une part :

  • le bien des époux
  • la transmission de la vie.

Cette séparation engendre la perte, la compromission des biens du mariage, l’avenir de la famille, et altère la croissance spirituelle du couple.
L’amour des époux est placé sous la double exigence de la fécondité et de la fidélité. Pour autant, l’Église ne dit pas qu’il faut que tous les rapports conjugaux soient nécessairement féconds. Le bon Dieu a bien fait les choses :  dans le cycle féminin, comme chacun sait, il y a un temps où les rapports sont féconds et un temps où les rapports ne sont pas féconds. L’Église dit donc aux couples qui ne veulent pas avoir d’enfants pour de bonnes raisons, non pas pour des raisons égoïstes ou esthétiques. Il ne s’agit pas de dire : “Moi, je ne veux pas avoir d’enfants parce que j’ai envie de m’acheter une quatrième motos, ou bien je ne veux pas avoir un gros ventre cet été sur la plage“. Non. mais si pour de justes raisons, un couple estime qu’il ne peut pas accueillir un nouvel enfant, alors l’Église l’invite à utiliser les signes qui indiquent la période de fécondité ou de non-fécondité du cycle féminin pour gérer sa fécondité de façon responsable.

Évidemment, cette méthode ne rencontre pas de publicité dans la société et cela pour deux raisons :

  • La première, c’est que il n’y a rien à vendre. Et donc les compagnies pharmaceutiques n’ont rien à y gagner… Et quand on sait le marché que représente la contraception, on comprend que ceux qui ont fait de l’argent leur dieu, ne veuillent pas du tout parler de cette méthode.
  • La deuxième raison pour laquelle cette méthode de régulation naturelle des naissances n’est pas acceptée est qu’elle implique la maîtrise de soi, périodique, régulière, la continence. Or, la société a fait du plaisir un dieu, pour jouir autant qu’on veut, avec qui on veut, quand on veut et comme on veut.

Et donc, la maîtrise de soi s’oppose à l’hédonisme élevé au rang de raison de vivre … Mais nous ne sommes pas des animaux seulement régis par des hormones. La sexualité n’est pas qu’une affaire chimique. Les animaux dans la nature s’unissent uniquement lorsque les rapports sont féconds, pendant la période du rut. En dehors de ce temps, il n’y a pas d’unions. L’homme est la seule créature qui a des unions indépendamment de la période de fécondité. Cela veut dire que la relation conjugale n’est pas une affaire simplement biologique ou chimique, mais qu’elle est laissée à la liberté de l’homme et donc à sa responsabilité … pour qu’il lui donne du sens. Pour que cette relation soit vraiment humaine, il faut donc qu’intervienne pas seulement l’instinct, mais aussi la raison et la volonté. Afin qu’elle soit vraiment un acte d’amour et non pas simplement un acte instinctif, animal. La régulation naturelle des naissances répond complètement à cette vocation de la sexualité humaine à être maîtrisée.

Il y a plusieurs raisons qui militent pour que les couples utilisent la régulation naturelle des naissances :

  1. Cette méthode aujourd’hui a atteint une efficacité de 99%. Nous n’en sommes plus à ses débuts, mais de grands progrès ont été faits, et cette méthode est vraiment efficace si elle est bien suivie.
  2. Cette méthode, en développant la maîtrise de soi est au service de l’amour, parce que elle augmente la capacité à se donner, aussi vrai que si l’amour est le don de soi, pour se donner, il faut d’abord se posséder …  Plus je suis maître de moi, plus je me possède, plus aussi je puis me donner.
  3. Cette méthode développe la tendresse. En effet, pendant les périodes d’abstinence ne sont pas des temps morts, sans amour. L’amour est toujours là, mais il va chercher à se dire d’une autre façon, et c’est alors un baiser, un sourire, une caresse, un bouquet de fleurs, enfin toute la banalité du quotidien qui se trouve investi par l’amour qui cherche à se manifester. Et cela va donc être le développement de la tendresse …
  4. Avec la contraception, il est possible de s’unir sans se dire un mot. Avec cette méthode, ce n’est plus possible. Il faut nécessairement que le couple dialogue. Et on sait que lorsqu’il n’y a plus de dialogue dans un couple, c’est le commencement de la fin. “Tu me dis que tu es féconde, ou que tu n’es pas féconde, je te crois. Je te fais confiance.” Outre que cette méthode de la régulation naturelle des naissances entretient le dialogue indispensable à la vie commune, elle développe la confiance, qui se trouve invitée, vivifiée. “Je te fais confiance pour quelque chose d’aussi important que la venue ou non d’un enfant dans notre foyer.” Comment l’amour ne serait-il pas fortifié par ces preuves répétées de confiance ?
  5. Avec la régulation naturelle des naissances, il n’y a plus besoin de trafiquer le corps de son épouse pour le rendre disponible à ses désirs. “Tu es féconde, je t’aime féconde. Tu n’es pas féconde, je t’aime pas féconde. Je t’aime comme tu es. Je n’ai pas besoin de te trafiquer chimiquement pour te réduire à n’être plus pour moi qu’un objet de jouissance.” Et donc, l’épouse se voit respectée pour ce qu’elle est, telle qu’elle est : Elle n’a pas besoin de se transformer en autre chose que ce qu’elle est. Or, le commencement de l’amour est précisément le respect … Là où il n’y a pas de respect, il n’y a pas non plus d’amour possible. Si l’épouse se sent respectée pour ce qu’elle est, alors elle sait qu’elle peut aussi vraiment être aimée.
  6. La méthode de régulation naturelle des naissances augmente le désir. En effet, quelque chose que l’on peut faire n’importe quand devient banal, et donc perd de son intérêt. En régulant l’exercice de sa sexualité, le couple en canalise l’énergie et l’utilise avec une puissance accrue. Au lieu d’être les jouets de leur sexualité, ils en sont les maîtres. Au lieu de se laisser submerger par la véhémence de leurs désirs, comme un torrent en crue, qui aussitôt après à la saison suivante sera à sec, les époux maîtrisent leurs désirs et par le barrage de leurs renoncements augmente les capacités de leur désir, en sorte que ce puisse être toujours la fête et le plaisir qui continue.
  7. Par les méthodes de régulation naturelles des naissances fondées sur l’observation des signes indiquant les périodes de fécondité ou de non fécondité, l’épouse échappe aux effets secondaires de la contraception, qui sont, entre autres, de nombreux cancers. Statistiquement, il est prouvé que l’utilisation de la pilule contraceptive provoque de nombreux cancers, dont celui du sein et de l’utérus, et d’autres pathologies comme la stérilité.
  8. Les femmes qui ont commencé à utiliser des pilules contraceptives à l’adolescence présentaient une incidence de symptômes de dépression de 130 % plus élevée.
  9. Parmi les couples utilisant la régulation naturelle de la fécondité, il n’y a que 3 % de divorce, et souvent pour des raisons indépendantes de la relation, alors que dans le groupe des couples utilisant la contraception, il y a plus de 50 % de divorces …

Pour terminer, je vous lis un extrait de l’encyclique du Pape Paul VI, publié en juillet 1968, Humanae vitae, qui a donné la doctrine définitive de l’Église au sujet de la régulation des naissances. Et vous allez voir combien cette parole était prophétique :

“Les hommes droits pourront encore mieux se convaincre du bien-fondé de la doctrine de l’Église en ce domaine, s’ils veulent bien réfléchir aux conséquences des méthodes de régulation artificielles de la natalité. Qu’ils considèrent d’abord quelle voie large et facile ils ouvriraient ainsi à l’infidélité conjugale et à l’abaissement général de la moralité.”

Et en effet, on sait que depuis que la contraception est devenue légale, la courbe des divorces a augmenté proportionnellement à la courbe de l’utilisation de la contraception. Car celle-ci a favorisé les infidélités conjugales, cause première des divorces.

Baisse générale de la moralité. Depuis la légalisation de la contraception, dans les moyens de communication, la publicité, le cinéma, la culture, la femme a été réduite à n’être plus qu’un objet de plaisir, une marchandise.

Et les enfants, dans leur innocence, très jeunes, sont privés  d’une formation psychologique, morale, qui leur permettra de fonder plus tard une famille stable et solide.

“Il n’ait pas besoin de beaucoup d’expériences pour connaître la faiblesse humaine, et pour comprendre que les hommes, les jeunes en particulier, si vulnérables sur ce point, ont besoin d’encouragement à être fidèles à la loi morale.”

Aujourd’hui, il n’y plus de loi morale car tout est devenu relatif aux groupes de pressions du moment.. Chacun est invité à faire ce qu’il veut, car chacun a sa ‘vérité’. Ce qui est bien pour l’un n’est pas forcément bien pour un autre, et ainsi il n’y a plus non plus de lien social possible.

“On peut craindre: que l’homme en s’habituant à l’usage des pratiques anti-conceptionnels ne finissent par perdre le respect de la femme, et sans plus se soucier de l’équilibre physique et psychologique de celle-ci, n’en vienne à la considérer comme un simple objet de jouissance égoïste, et non plus comme sa compagne respectée et aimée. Qu’on réfléchisse aussi à l’arme dangereuse que l’on viendrait à mettre dans les mains d’autorités publics, peu soucieuses des exigences morales. Qui pourra reprocher à un gouvernement d’appliquer à la solution des problèmes de la collectivité, ce qui serait reconnu, permis aux conjoints pour la solution d’un problème familial.”

Et de fait, les autorités chinoises par exemple, ont imposées que les couples n’aient pas plus qu’un enfant. Aussi, si une seconde grossesse survient, la femme est forcée
d’avorter, de gré ou de force ! Et si un deuxième enfants naît, les parents doivent le tuer ! Voilà ce que peut produire un État lorsque les couples eux-mêmes ont commencé par se donner à eux-mêmes ce droit … L’État ne fait qu’appliquer à son niveau, celui de la société, ce que chaque couple a le droit de faire pour lui-même …

“Qui empêchera les gouvernants de favoriser et même d’imposer à leurs peuples, s’ils le jugeaient nécessaire, la méthode de contraception estimée par eux la plus efficace.”

En effet, quand le sinistre de la santé va-t-il demander aux enfants de classe de sixième de porter un implant anti-conceptionnel ? Pourquoi pas ? Au nom de la santé, que peut-on ne pas imposer ? Maintenant, les adolescents peuvent très bien avorter sans le consentement de leurs parents. On détruit l’autorité parentale sur quelque chose
d’aussi important que la vie d’un être humain, et on voudrait développer le respect mutuel dans les relations sociales ? 

“Et ainsi, les hommes en voulant éviter les difficultés individuels, familiales ou sociales, que l’on rencontre dans l’observation de la Loi divine, en arriveraient à laisser à la merci de l’intervention des autorités publics, le secteur le plus personnel et le plus réservé de l’intimité conjugal.”

Quel malheur, si l’État, le gouvernement, le pouvoir, se permet de légiférer, de venir s’ingérer dans la vie privée des gens, dans ce qu’ils ont de plus intime, de plus personnel, et donc de plus humain … C’est alors la déshumanisation de l’être humain. Et tout cela est une conséquence logique pourtant de cette compromission avec la loi morale, avec le refus de se maîtriser, d’être responsable, d’accepter la Croix de Jésus-Christ…

Mais je peux vous assurer que tous les couples à qui j’ai recommandé cette méthode et qui l’ont utilisée, m’ont tous dit à quel point leur amour en avait été renouvelé et approfondi comme jamais ils n’auraient osés l’imaginer …

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Ces méthodes naturelles de planification des naissances sont bien plus qu’une méthode, mais un art de vivre l’intimité conjugale, qui préserve le lien amour et vie au coeur de la sexualité.

En faisant le choix d’alterner périodiquement continence et relations sexuelles, de nombreux couples ont ainsi découvert un renouvellement étonnant de leur amour : la continence périodique les a aidés à enrichir leur intimité, notamment en favorisant le dialogue, la confiance et la tendresse.

De plus, l’Agence européenne du médicament a réclamé une modification de la notice des pilules de contraception hormonale pour « mettre en garde contre les risques de dépression et de suicide », ou de tumeur au cerveau. Elle s’appuie sur une étude danoise réalisée en 2017 : sur 500 000 femmes prenant la pilule, 69 999 ont tenté de se suicider et 71 se sont suicidées… Il semble que seuls les journaux suisses (20 minutes Suisse, Nouvelliste) en parlent, du moins dans la presse francophone.

Ne ratez pas la deuxième vidéo ci-dessous.

Libérer les femmes ! Une critique de la contraception par l’ECLJ

http://www.methode-billings.com/ 
http://www.methodes-naturelles.fr/les_methodes_naturelles/la-methode-dauto-observation

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Les ravages de la stérilisation à visée contraceptive

C’est un petit bout de métal dans l’utérus des femmes, et qui brise des milliers de vies. Un produit Bayer, avec la complicité silencieuse du ministère de la Santé.

« Moi, j’ai perdu la vision, je ne voyais plus d’un œil. J’ai eu une sinusite pendant deux ans, 24h/24. J’avais commencé à perdre l’usage de mon bras gauche. J’ai perdu mon travail d’auxiliaire de puériculture, un sac à main pesait des tonnes. Je m’endormais dans ma voiture. Je ne pouvais plus lire une histoire à mes enfants le soir. Ma propre mère me l’a dit : ‘‘J’ai cru que tu allais mourir.’’ J’ai deux maladies auto-immunes. Je ne pourrai pas retravailler, mais mon problème n’est pas reconnu. Bayer, mon système nerveux, jamais ils ne vont me le rembourser. Mais j’ai un petit-fils, et j’aimerais bien profiter de lui… »

Depuis nos aventures chez Sanofi, on est un peu devenu un service après-vente des scandales sanitaires, à Fakir. Les victimes nous contactent, nous signalent des souffrances, des doutes, des révoltes solitaires, les scandales s’entassent dans nos boîtes mails, sur nos bureaux. Cette après-midi-là, c’est dans le cadre feutré de l’Assemblée nationale que ça se passe, pour une audition de l’association Resist.
« Mais comment tu as compris que tout ça, c’était à cause d’Essure ?
– Eh bien, reprend Stéphanie, ma meilleure amie était venue me voir à Metz. J’avais mes règles, mais ce jour-là j’en ai mis partout dans ma voiture, partout. On a été obligées de s’arrêter chez McDo pour prendre des serviettes pour nettoyer, nettoyer… C’était trop. Dans mon lit, quelques jours plus tard, je m’en souviens parce que c’était le 21 septembre, le jour de mon anniversaire, je réalise d’un coup que tout ça a commencé au moment où j’ai eu Essure. Je suis descendue voir mon mari et je lui ai dit ‘‘ça y est, je sais’’. »

Stéphanie et Marielle sont venues raconter leur calvaire, le cauchemar qu’elles vivent depuis qu’un petit bout de métal a été implanté dans leur utérus : « ‘‘Vous êtes sûre que vous ne voulez pas qu’on vous pose Essure ?’’, c’est ce que nous ont demandé les médecins à nous toutes, pareil pour les gens qui nous appellent au téléphone, poursuit Stéphanie. C’est un moyen de contraception définitive. Le système, c’est un ressort qui est censé fibroser pour boucher les trompes. Mais il peut y avoir des allergies, car il y a des métaux lourds dedans. »

Depuis près de dix ans, Essure détruit tranquillement des vies. Commercialisé par Bayer, Essure bénéficie des mêmes passe-droits que tous les « dispositifs médicaux » : contrairement aux médicaments, il n’est pas soumis à autorisation de mise sur le marché. Les Pharma papers ont révélé comment un filet à mandarines avait été accepté comme dispositif anti-descente d’organes, et avait reçu le « passeport européen » nécessaire de l’UE…

Comme Stéphanie a des larmes dans la gorge, Marielle reprend le flambeau. « J’ai été implantée le 10 octobre 2011, et j’ai vécu un enfer. J’avais des troubles cardiaques. J’avais peur. J’étais touchée sur le plan neurologique. Je pensais que j’étais en train de mourir, et le médecin voulait m’interner, me donner des cachets. Sur les 2500 adhérentes de notre association, on a des taux de lymphomes énormes. Aujourd’hui, on recherche aussi les scléroses en plaque. Souvent, on a des hémorragies, et l’utérus qui pourrit. Vanessa avait 40 ans, et ce qui lui est arrivé est horrible. Elle est décédée devant ses trois enfants, le soir. Son mari n’a pas réussi à la réanimer. »
On se sent un peu démuni, parfois, face à des témoignages comme ça. Et des questions bêtes nous viennent, qu’on ose à peine poser. Mais pourquoi on ne vous le retire pas, ce bout de métal qui vous ruine la santé ?
« D’abord parce qu’on ne comprend pas tout de suite la cause de tout ça, prévient Marielle. Même mon neurologue ne savait pas pourquoi j’avais mal. J’ai commencé une errance sans nom, pendant laquelle j’ai subi le mépris du corps médical. J’ai eu une otite avec perforation de du tympan. Le médecin m’a dit ‘‘Eh bien vous n’avez qu’à ne pas vous regarder dans une glace.’’ Quand je suis sortie de là, je me suis dit que, maintenant, j’allais attendre de mourir. C’était affligeant, ce mépris. J’ai eu honte pendant toute cette période. Chaque semaine, on voit de nouveaux médecins, devant qui il faut se déshabiller, des gens qui vous touchent, qui posent les mains sur certaines parties de vous, qui introduisent des choses dans le corps. Aujourd’hui, je n’ai plus envie qu’on me touche. Parce qu’y a de la violence là-dedans. Vous allez voir des gens pour qu’ils vous aident, et ils vous crachent dessus. Si j’avais pas trouvé par moi-même, en voyant sur Internet qu’il y avait des cas semblables aux Etats-Unis, je ne serais peut-être plus là. »

A force de croiser les témoignages, les symptômes, les dates, les tests médicaux, la cause est identifiée, mais rien n’est réglé. Marielle poursuit, d’une voix claire : « Le problème, c’est que l’explantation des implants est extrêmement délicate. En fait, c’est une boucherie opératoire. Le dispositif est aux trois-quarts dans la trompe, et si on le retire, il casse. Des fragments d’implants restent dans l’organisme quand on les retire. Si on l’enlève, les chairs s’arrachent. Finalement, j’ai trouvé un chirurgien qui a bien voulu m’enlever les implants. Mais aujourd’hui, j’ai 38 ans, et on m’a retiré l’utérus, alors qu’auparavant il était sain. Moi, mon gynécologue ne m’avait jamais dit que s’il y avait un problème, ça irait à l’hystérectomie. On ne m’a pas demandé si j’étais allergique au nickel, il le savait qu’il y en avait dedans, mais il ne m’a pas demandé. »

Les symptômes s’atténuent, une fois la « boucherie » terminée. Mais les questions demeurent. Combien de femmes sont touchées ? Le ministère de la Santé estime à 175 000 le nombre de femmes porteuses du dispositif en France. 175 000 femmes qui ne savent pas forcément quelle peut être la cause de leurs éventuels problèmes de santé. « Combien de grossesses non désirées à cause de cela ? Combien d’avortements ? Combien de décès de bébés ? Combien de suicides ? », questionne Marielle en rafale. Evidemment, Bayer n’a prévu aucun protocole de retrait. Le labo est aux abonnés absents quand il s’agit d’évoquer le problème. La firme allemande a simplement arrêté la commercialisation d’Essure en France en septembre 2017. Pour « raisons commerciales », pas sanitaires, ont-ils précisé. Cela n’empêche pas le dispositif d’être toujours implanté, tant que les stocks ne sont pas épuisés. En Angleterre, où Essure est toujours commercialisé, les victimes se sont heurtées à la version british du Secret des affaires.

Une longue bataille s’engage, et promet de durer, à coups de procédures, devant les tribunaux, l’ANSM, le ministère, ou sur les tables d’opération. En attendant, « oui, ça, ça coûte un pognon de dingue à la Sécu avec tout ce qu’on nous fait comme examens, arrêts de travail… calcule Marielle. Mais quand on demande au ministère de faire des études sur les chiffres ou les conséquences, rien. »