Mohamed serait né vers l’an 570 en Arabie et mort en 632, à Médine. Le document le plus ancien que nous possédons à son sujet, appelé Sira, écrit par un certain Ibn Ishaq, est daté de la fin du VIIIè s., c’est-à-dire cent ans APRÈS la mort de Mohamed…

…et encore, l’original ayant disparu, ce n’est qu’en partie seulement qu’il est accessible dans une recension d’Ibn Hisham, mort lui-même en 834, soit deux siècles plus tard… C’est dire que, selon les sources musulmanes elles-mêmes, il n’y a pas de témoignage direct concernant Mohamed…

Mais le caractère problématique de ce que l’on peut donc effectivement savoir au sujet du grand conquérant et prophète de l’islam redouble du fait que les sources contrairement extra-musulmanes ne mentionnent pas elles non plus son existence, ce qui est inconcevable tant il est vrai que tout événement historique important ne peut pas ne pas faire parler de lui. C’est ainsi que Sophrone, évêque de Jérusalem, ne parle pas plus de Mohamed, de Prophète, que de Coran ou d’islam dans ses récits de la prise de Jérusalem par Omar en 638… non plus que Jean 1er, patriarche jacobite de Syrie, dans ses célèbres controverses avec l’émir Saïd ibn Amir en 644. Il faut attendre le dixième siècle pour trouver dans les pays conquis par l’islam mention d’un prophète auquel les Sarrazins auraient obéi.

L’absence de documents contemporains des origines de l’islam, pour une époque qui n’est pourtant pas si éloignée de nous, et dans une région de si brillantes civilisations (Babylone, Byzance…), constitue un cas unique dans l’histoire et ne peut pas donc ne pas laisser supposer une manipulation de l’histoire des origines de l’islam. Pourquoi n’est-ce qu’au IXè siècle que l’on voit apparaître des « Vie de Mohamed », les « Sîra » ? Parce que le Coran ne mentionne ni le nom patronymique de Mohamed, ni ne relate sa biographie, et qu’il fallait bien donner une consistance à l’inspiré par qui était apparu le Coran tombé du ciel, c’est à dire le recueil de textes judéo-nazaréens assemblés par le troisième calife… Lorsque les musulmans entendent par exemple en 3.144 ; 33.40 ; 47.2 : « MHMD », ils identifient ce participe passé signifiant le « bien-aimé » avec Mohamed, et de même en 61.6 ils identifient Mohamed avec « HMD » qui veut dire « Précieux », mais les termes « Bien-aimé » et « Précieux » étaient à l’époque des surnoms donnés par les juifs dans le Talmud à Moïse, et au prophète Daniel, dont tout le monde dans l’ambiance apocalyptique du Moyen-Orient d’alors connaissait les écrits. « Mhmd-Daniel était la référence apocalyptique par excellence utilisée par la propagande messianique ».

C’est pourquoi lorsque Thomas le Presbytre mentionne vers 640 la prise de Gaza (634)1, il nomme les vainqueurs « Tayayés (arabes) d-Mhmd ». De même, lorsqu’en 696 le 5è calife, Abd al-Malik, fait frapper un dinar damascène à son effigie, il se nomme lui-même « Mhmd rassul (Messager) Lla (de Dieu) ». Lorsque la chronique syriaque relate le règne du dernier empereur de Perse (Yazdgard III, 632-651), elle parle de Mhmd comme étant vivant, alors qu’elle est écrite en 670. C’est que Mhmd désignait en fait un titre, une fonction, celle de Calife, assumée par Abu Bakr, puis par ses épigones, aussi vrai que César désignait les empereurs romains, et que le titre de Mahdi a été porté aussi bien au Maghreb du Moyen-âge qu’au Soudan du XIXème siècle…

Une autre preuve que Mohamed est un personnage légendaire créé au IXème siècle pour faire pièce aussi bien au Moïse des juifs qu’au Jésus des chrétiens, est que contrairement à son importance actuelle dans la religion musulmane qui l’associe à Allah jusque dans sa profession de foi, la chahada, qui dit : « Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah et Mohamed est son prophète », Mohamed n’apparaît pas dans la chahada gravée en 688-691 par Abd al-Malik au fronton de la mosquée du Dôme du rocher de Jérusalem, comme on peut encore le constater, non plus que dans la chahada primitive présente dans le Coran (3.19) : « La religion aux yeux d’Allah, c’est la soumission. ». point final ! Ni dans celle en vigueur jusqu’en 775, qui disait : « Il n’y a de divinité qu’Allah, pas d’associé à lui. ». Point final ! Pas de Mohamed ! Et effet, qui pourrait venir après le Messie ? Et pour faire quoi ? Que celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !

Mohammed (l’exemple à suivre Sourate 33:21) a :
– épousé à une enfant de 6 ans (Aisha) (Sahih Bukhari, Volume 7, Book 62, Hadith 88)
– couché avec cette enfant pré-pubère âgée de 9 ans,
– eu des rapports sexuels adultérins avec Myriam (Mâria) la copte (la servante d’Hafsa) dans la propre maison de sa femme Hafsa (Sourate 66 :1-4 + cf. Tafsir al-Jalalayn)
– épousé l’ex-femme (Zaynab) de son fils adoptif (Zayd) (Sourate 33:37)
– violé les captives (Sourate 4:24),
– possédé, vendu, acheté des esclaves noirs (Sahih al-Bukhari, Book 91, Hadith 368)
– lapidé (à mort) un juif et sa femme (Sahih Muslim, Book 17, Hadith 4216)
– coupé la main d’une femme (Sahih al-Bukhari, Vol. 8, Book 81, Hadith 792)
– coupé les mains et pieds de personnes qui avaient volé ses chameaux, et marqué leurs yeux avec des pièces de fer chauffées (Sahih al-Bukhari, Vol. 7, Book 71, Hadith 590)
– ordonné l’assasinat d’un poète juif Ka’b ibn al-Achraf qui s’était mis « à exhorter les gens contre Muhammad et à composer des poèmes panégyriques pour se lamenter sur le sort des hommes jetés dans la fosse commune à Badr » (Sira Ibn Hicham)
– égorgé entre six cents et neuf cents hommes du clan juif des Banû Quraydha (Sira Ibn Hicham)
– ordonné de torturer Kinana l’époux de la juive safiya afin de découvrir l’emplacement de son trésor (Sira Ibn Hicham)
– tué les associateurs (Sourate 9:5)
– combattu les juifs et chrétiens (Sourate 9:29)
– autorisé les violences conjugales (Sourate 4:34)
– frappé son épouse enfant Aisha sur la poitrine ce qui lui fit mal (Sahih Muslim, Book 4, Hadith 2127)
– ordonné de tuer celui qui quitte l’Islam (Sahih al-Bukhari, Vol. 9, Book 84, Hadith 57)
– autorisé le mariage temporaire ou Mut’a (plaisir, jouissance) (Sourate 4:24)
– encouragé la pratique coït interrompu sur les captives (retrait de l’organe sexuel masculin avant l’émission du sperme pour éviter la conception) (Sahih Muslim 1438 a, Book 8, Hadith 3371)
– autorisé l’allaitement des adultes (Sahih Muslim, Book 8, Hadith 3425)
– autorisé le mensonge dans trois cas : guerre, réconciliation, paix du couple (Sahih Muslim, Book 32, Hadith 6303 ; Sahih al-Bukhari, Vol. 3, Book 49, Hadith 857)
– enseigné l’art de la dissimulation communément appelé la taqqya ou taqîya (Sourates 3:28 ; 16:106)
– embrassé une pierre noire (idolatrie à la kaaba) (Sahih Muslim, Book 7, Hadith 2895)
– conseillé de boire de l’urine de chameau (Sahih al-Bukhari, Vol. 7, Book 71, Hadith 590)…
– encouragé de combattre et mourir en martyr pour la cause d’Allah (Sahih al-Bukhari, Vol. 1, Book 2, Hadith 36)
– enseigné que la récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays (Sourate 5 :33)
– ordonné de découper les membres d’un voleur récidiviste jusqu’à ce que ledit voleur soit tué (Sunan Abi Dawud, Book 39, Hadith 4396)
– coupé lui-même la main d’un homme qui avait volé un bouclier valant trois dirhams(Sahih al-Bukhari, Vol. 8, Book 81, Hadith 788)
– ordonné de tuer tous les chiens avant de limiter ce massacre aux seuls chiens noirs (Sunan Abi Dawud 2846, Book 16, Hadith