Par  Salem Ben Ammar : Source

Nous Nord-africains nos origines se perdent dans la nuit du temps. Nous sommes les enfants de la Kahena, Didon, Hannibal, Koceila, Saint-Augustin, Saint Cyprien, Sainte Monique, et des 3 papes berbères:
– Victor Ier était berbère, né dans l’actuelle Tunisie, il fut évêque de Rome et à ce titre gouverna l’Église romaine à partir de 189 et ce durant une dizaine d’années

– Miltiade ou Melchiade, né en Afrique du nord, fut pape de 311 à 314

– Gélase Ier, également berbère, fut pape de 492 à 496.

Mais nos envahisseurs arabo-musulmans balayant et détruisant tout sur leur passage ont fini par tout effacer de notre mémoire historique rendant illicite toute référence à notre passé immémorial.

Par un procédé alchimique des plus grotesques les colonisateurs arabo-musulmans qui ont mis la région à feu et à sang, commettant l’un des plus grands génocides de l’histoire humaine, jamais reconnu comme tel, ont dissout notre histoire dans la leur et fait de nous les enfants de Mahomet, d’Omar ou Aïcha qui n’est ni mère ni notre parente.

Tous ces sinistres et sulfureux personnages sont des étrangers à notre histoire et notre culture et le symbole de notre état d’assujettissement éternel. Nos vrais parents millénaires sont ignorés et occultés dans les manuels d’histoire qui préfèrent glorifier celle des barbares arabo-musulmans.

Que l’on en finisse une fois pour toutes avec le négationnisme de notre propre identité et notre personnalité historique. Des peuples sans histoire sont des peuples sans mémoire, ni repères pour pouvoir se projeter dans l’avenir.

Jamais une histoire n’a été autant violée et occultée que l’histoire nord-africaine. Ses propres enfants qui ne connaissent de la lecture que le Coran et encore au regard de leur analphabétisme chronique et de la culture que les prêches enflammés et haineux de leurs imams sont dans l’ignorance totale et absolue de leurs racines. Convaincus qu’ils sont arabo-musulmans puisqu’ils professent l’islam et parlent l’arabe qui n’est pas l’arabe littéral, qui est juste un dialecte, la derja.
Selon Wiképédia : « Le dialecte tunisien, tout comme les autres dialectes et langues maghrébines que sont l’algérien, le marocain, le libyen et le maltais, s’établit sur un substrat berbère et punique, influencé par les langues des peuples ayant vécu ou administré cette région au cours de l’histoire, dont notamment l’arabe, le turc, l’italien, l’espagnol et le français. »

L’arabo-islamisme a érigé une muraille de la longueur du diamètre du globe terrestre entre eux et leur histoire originelle pour empêcher tout travail d’exploration de la mémoire historique. Soumis à un endoctrinement intensif et permanent, ils ont perdu tout esprit critique et si jamais certains d’entre eux se posent la question sur leurs véritables origines, ils sont considérés comme des renégats si ce n’est des apostats. On ne doit pas  lever le voile sur son passé. Il n’y en a qu’un, celui que l’arabo-islamisme impose. Condamnés à rester coupés de leurs racines, ils ne savent pas et ne le sauront jamais qu’ils ont été une terre juive comme chrétienne bien avant l’Europe occidentale qui ne rate pas une occasion de leur envoyer à la figure ses racines judéo-chrétiennes qui sont surtout chrétiennes, gallo-celto-romaines.

Savent-ils que leur terre abrite la plus vieille synagogue au monde la Ghriba sur l’Ile de Djerba haut lieu de pèlerinage juif en dehors d’Israël comme le rapporte la légende la plus populaire, imprimée pour la première fois dans un livre du rabbin Abraham Haim Addadi de Tripoli (Hashomer Emet publié à Livourne en 1849), des prêtres appelés Cohanim se seraient installés sur l’île de Djerba après la prise de Jérusalem et l’incendie du Temple de Salomon par l’empereur Nabuchodonosor II en 586 av. J.-C.. Ils auraient emporté un élément du temple détruit qui aurait été inséré dans la synagogue ; les visiteurs peuvent voir une pierre incorporée à l’une des voûtes de la synagogue et qui serait la pierre originale rapportée de Jérusalem. »

Le nom de leur contrée n’était pas inconnu de l’époque du Talmud, la présence juive dans cette région était reconnue comme très importante par les rabbins qui ont écrit : « Rabbi Yehouda a dit au nom de Rab que, entre Syr et Carthage, les nations reconnaissaient Israël et le Père qui est aux cieux, mais que, depuis Syr vers l’ouest et depuis Carthage vers l’est, les nations ne reconnaissent ni Israël ni le Père qui est aux cieux ». Concernant Syr, il ne s’agissait pas de la ville phénicienne de Tyr, mais de la Syr punique, appelée Syrorum par les Romains, et qui est aujourd’hui la ville algérienne de Maghnia (ou Marnia du temps de la colonisation française).

L’Europe occidentale se prévaut de ses supposées racines juives qui n’ont jamais été reconnues comme telles ni par l’Eglise ni par ses rois et n’ont pas non plus pour autant épargné aux juifs les persécutions dont ils furent l’objet tout au long de leur histoire mouvementée en Occident jusqu’au 20 ème siècle contrairement à leur influence avérée en Afrique du Nord. Entre la synagogue de Prague et celle de la Ghriba, c’est 1600 ans d’histoire qui les séparent.

De même que pour le christianisme qui a pris souche en Afrique du Nord dès le II ème siècle, alors que l’Occident a attendu « que l’Empire romain devint officiellement chrétien avec la conversion de Constantin en 312, le judaïsme fut frappé par une série de lois qui visaient non pas à le supprimer mais à freiner son expansion »
(agora.qc.ca/documents/judaisme–linfluence_du_judaisme_dans_loccident_chretien_par_frederic_seager)

Les Nord-africains ne sont pas plus éloignés que cela de la source judéo-chrétienne de l’Occident. Ils ont été les premiers à en être irrigués. Ils sont la preuve vivante que le catholicisme n’est pas une exclusivité européenne mais la dislocation de l’Empire romain, les invasions vandales puis enfin musulmanes en Afrique du Nord, ont fait disparaître les derniers chrétiens berbères que l’Afrique du Nord a connus au VIII e siècle. L’Occident devrait plus que jamais tirer la leçon de l’histoire de l’Afrique du Nord s’il ne veut finir balayé par sa tempête de sable.

Par  Salem Ben Ammar ——
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