Beaucoup de maisons religieuses perdront entièrement la foi et perdront beaucoup d’âmes.” (N.D. de la Salette)

http://valence.cef.fr/Initiation-au-Mandala.html

“Le concept Nouvel Âge de Dieu est plutôt vague, tandis que le concept chrétien est très clair. Le dieu du Nouvel Âge est une énergie impersonnelle, ou mieux une extension particulière ou composante du cosmos. En ce sens, dieu est la force vitale ou âme du monde. La divinité est présente dans tout être, selon une progression allant « du cristal le plus infime du règne minéral au Dieu galactique dont nous ne pouvons rien dire, sinon qu’il ne s’agit pas d’un homme mais d’une Grande Conscience ».Dans certains textes “classiques” du Nouvel Âge, il apparaît clairement que les hommes peuvent se considérer comme des dieux, même si cette caractéristique est plus développée chez certains individus que chez d’autres. Dieu ne doit plus être cherché à l’extérieur du monde, mais à l’intérieur du moi profond. Et même quand « Dieu » est quelque chose d’extérieur à moi, il est là pour être manipulé.

C’est bien différent de la conception chrétienne de Dieu, créateur du ciel et de la terre et source de tous les rapports personnels. Dieu est lui- même personnel, Père, Fils et Saint-Esprit qui a créé l’univers en vue de partager la communion de sa vie avec des personnes créées. « Dieu qui ‘habite une lumière inaccessible’ veut communiquer par sa propre vie divine aux hommes librement créés par Lui, pour en faire, dans son Fils unique, des fils adoptifs. En se révélant Lui-même, Dieu veut rendre les hommes capables de Lui répondre, de Le reconnaître et de L’aimer bien au-delà de tout ce dont ils seraient capables d’eux-mêmes ». Dieu n’est pas identifié au principe de vie conçu comme « Esprit » ou « énergie de base » du cosmos, mais à cet amour qui est absolument différent du monde, et pourtant présent de manière créative en toute chose, et qui conduit les êtres humains au salut.” (Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux. JÉSUS-CHRISTLE PORTEUR D’EAU VIVE. Une réflexion chrétienne sur le “Nouvel Âge)

On trouve aussi sur le site du diocèse de Valence, une initiation à la Kabbale… Comme si les chrétiens n’avaient rien d’intéressant de leur patrimoine spécifique à proposer qu’il leur faille aller chercher dans des traditions non-chrétiennes et même anti-chrétiennes de quoi intéresser le chrétien ou l’internaute de passage… Et on s’étonnerait que les églises se vident ?!

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 Un courrier a été adressé au diocèse de Valence au sujet de cette publicité, et voici la réponse reçue :

“Initiation au Mandala – Diocèse de Valence valence.cef.fr il y a 31 minutes Bonjour, Suite aux réactions suscitées par l’atelier « Mandala » sur le site du diocèse de Valence, ce message voudrait être un élément de réponse aux personnes qui sont heurtées par cette démarche. Nous entendons vos réactions. Il est capital pour nous que cette démarche s’inscrive au cœur de tout chemin de croissance humaine et spirituelle. Nous avons une autre approche, spécifique et c’est celle-ci que nous exploitons: Dieu, à travers la diversité de la création, donne des moyens aux hommes pour les aider à se mettre à l’écoute. Ecoute d’un Dieu présent en toutes choses, comme nous le dit St Ignace. « L’homme est créé pour louer, respecter et servir Dieu notre Seigneur,(…) et les autres choses sur la face de la terre sont créées pour l’homme, et pour l’aider dans la poursuite de la fin pour laquelle il est créé. » Cet atelier mandala voudrait permettre d’aller plus loin dans la conscience pour permettre à chacune et chacun de découvrir ou redécouvrir cette source intérieure, qui pour nous est Dieu Actualité Un public toujours plus nombreux s’adonne à cette activité novatrice de ces images centrées appelés traditionnellement MANDALA. Il est remarquable de voir actuellement l’émergence et l’impact croissants de ces dessins centrés et les interrogations qu’elles suscitent. Il est devenu commun de dire que le mandala est une représentation organisée autour d’un Centre. Présent de tous temps dans la nature comme dans toutes les cultures humaines, cette forme centrée représente symboliquement la structure même de la vie en nous et autour de nous. C’est une projection qui permet de rendre compte de l’organisation même de toute vie. A l’image de la cellule cette représentation véhicule « l’information de l’unité au cœur de la diversité. Elle nous renvoie en silence, à l’essentiel. C’est un moyen mis à notre disposition comme porte d’entrée vers l’intériorité et la conscience de soi, vers une écoute de soi et au-delà de soi, de Dieu. Une écoute vitale pour tout croyant ou non. Cet art du Mandala ou du dessin centré, est un outil ,parmi d’autres, qui se donne à voir, et qui est mis à notre service. Accéder à l’intériorité et à ce silence si nécessaire à l’équilibre de l’être, se sentir vivre intérieurement avec davantage de liberté, n’est-ce pas un chemin d’évangélisation pour ceux qui cherchent Dieu et qui attendent que nous gardions la porte ouverte. Nous tenons à être, en tant qu’Église,à cette frontière qui ouvre un chemin de salut pour la diversité des personnes en recherche de sens et en soif d’Eau vive qu’est le Christ pour nous. Le terme MANDALA Ce terme utilisé spontanément pour désigner ces images autour d’un centre, a provoqué des réactions mitigées. Il est souvent entaché d ‘ésotérisme »; si c’était le cas dans la session proposée, ne serait guère guère compatible, il faut le dire, avec notre mission pastorale pour la croissance humaine et spirituelle de la personne. Les mandalas dans l’art sacré Dans la découverte du monde des rosaces, nous côtoyons les civilisations, les époques et les systèmes de pensée les plus divers mais avec un objectif unique: distinguer l’unité dans la multiplicité, et découvrir ainsi le chemin du retour à notre source. Un exemple: la rose ouest de ND de Paris montre la Vierge Marie entourée de 60 médaillons représentant les signes du zodiaque, les mois de l’année, les vices et les vertus, les prophètes. Dans ce voyage à travers le monde des rosaces, il est bon de faire mémoire et de mieux regarder les rosaces de nos églises. La Genèse apparaît dans nombre de rosaces gothiques tant par l’image que par le symbole.. Les bâtisseurs du Moyen-Age ont employé la structure du cercle – mandala. Explorer la structure du mandala, avec son axe et son centre et son rayonnement vers la périphérie, s’exercer au dessin centré, peut être un moyen, une aide pour laisser apparaître, laisser monter, ce qui nous habite.peintures-peinture-mandala-a-l-acrylique-sur-2954289-dscn3406-8cc15_big

HILDEGARDE DE BINGEN Qui est Hildegarde von Bingen ? Proclamée » Docteur de l’Eglise » en octobre 2012 par Benoît XVI, elle vécut en Allemagne. Née en 1098, elle entra au monastère bénédictin du Disibodenberg en 1106. Hildegarde fut une grande mystique, conseillère du pape et des princes, botaniste et apothicaire, compositeur de musique et même écrivain. En effet, elle laisse de nombreux écrits sur la santé corporelle et spirituelle dont son livre » vita meritorum « . Pour résumer sa vision des choses, chaque pensée négative nous afflige, chaque pensée positive nous régénère. Sa grande doctrine fut que tout dysfonctionnement d’ordre psychique ou physique est porteur d’un message. Chaque maladie portée par le corps et l’âme est un signe de dérèglement. Vers les 1135, à l’âge de 42 ans, elle a des visions de peintures symboliques. Le point central de ses peintures mandaliques est la compréhension de l’équilibre cosmique. Souvent elle divisait le mandala en quatre parties, définissant quatre éléments : feu, air, eau, terre. Elle capture dans ses écrits autant que dans ses dessins l’essence de la régénération et décrit une force, une vitalité divine qu’elle voit. Tous ses mandalas expriment ses visions spirituelles, son intuition et sa foi. A part sa formation catholique, elle n’eut aucune formation en dessin. Elle utilisa le mandala- dessin centré- pour exprimer une vérité spirituelle. Les images mandaliques sont nées tout naturellement de ses visions et de son sens d’unité. Dans sa foi, l’humanité est appelée à co-créer la création. Alors créons ! Grâce à Hildegarde von Bingen, nous découvrons que le mandala est donc présent aussi dans notre culture occidentale. Les cultures ne sont pas si différentes lorsque l’on s’aperçoit que l’on a la même expression: le mandala, comme structure concentrique organisé autour d’un centre unique, unifié. On exprime, on découvre et on crée. Elle a dessiné des mandalas représentant les liens sacrés qui se tissent entre la Création, le Divin et l’humanité.”

Réponse que nous pouvons commenter ainsi :

“Nous avons une autre approche, spécifique et c’est celle-ci que nous exploitons: Dieu, à travers la diversité de la création, donne des moyens aux hommes pour les aider à se mettre à l’écoute. Ecoute d’un Dieu présent en toutes choses, comme nous le dit St Ignace. « L’homme est créé pour louer, respecter et servir Dieu notre Seigneur,(…) et les autres choses sur la face de la terre sont créées pour l’homme, et pour l’aider dans la poursuite de la fin pour laquelle il est créé. »”

La référence à St Ignace ne vaut pas puisque le mandala n’est pas une création de Dieu.

“Cet atelier mandala voudrait permettre d’aller plus loin dans la conscience pour permettre à chacune et chacun de découvrir ou redécouvrir cette source intérieure, qui pour nous est Dieu Actualité Un public toujours plus nombreux s’adonne à cette activité novatrice de ces images centrées appelés traditionnellement MANDALA.”

Quand on est chrétien on ne découvre pas Dieu autrement que par Jésus, qui est la seule vraie image du Père (Jn 14.9 ; Col 1.15).

“Il est remarquable de voir actuellement l’émergence et l’impact croissants de ces dessins centrés et les interrogations qu’elles suscitent. Il est devenu commun de dire que le mandala est une représentation organisée autour d’un Centre. Présent de tous temps dans la nature comme dans toutes les cultures humaines, cette forme centrée représente symboliquement la structure même de la vie en nous et autour de nous. C’est une projection qui permet de rendre compte de l’organisation même de toute vie.”

Non, la vie du Christ dans un chrétien n’est pas réductible à “toute vie”.

“A l’image de la cellule cette représentation véhicule « l’information de l’unité au cœur de la diversité. Elle nous renvoie en silence, à l’essentiel. C’est un moyen mis à notre disposition comme porte d’entrée vers l’intériorité et la conscience de soi, vers une écoute de soi et au-delà de soi, de Dieu.”

La prière chrétienne n’est pas une écoute de soi (Jn 12.25).

“Une écoute vitale pour tout croyant ou non. Cet art du Mandala ou du dessin centré, est un outil ,parmi d’autres, qui se donne à voir, et qui est mis à notre service. Accéder à l’intériorité et à ce silence si nécessaire à l’équilibre de l’être, se sentir vivre intérieurement avec davantage de liberté, n’est-ce pas un chemin d’évangélisation pour ceux qui cherchent Dieu et qui attendent que nous gardions la porte ouverte.”

Non, nous avons à leur donner l’enseignement des Pères de l’Eglise, non celui du New Age.

“HILDEGARDE DE BINGEN Qui est Hildegarde von Bingen ? Proclamée » Docteur de l’Eglise » en octobre 2012 par Benoît XVI, elle vécut en Allemagne. Née en 1098, elle entra au monastère bénédictin du Disibodenberg en 1106. Hildegarde fut une grande mystique, conseillère du pape et des princes, botaniste et apothicaire, compositeur de musique et même écrivain. En effet, elle laisse de nombreux écrits sur la santé corporelle et spirituelle dont son livre » vita meritorum « . Pour résumer sa vision des choses, chaque pensée négative nous afflige, chaque pensée positive nous régénère. Sa grande doctrine fut que tout dysfonctionnement d’ordre psychique ou physique est porteur d’un message. Chaque maladie portée par le corps et l’âme est un signe de dérèglement. Vers les 1135, à l’âge de 42 ans, elle a des visions de peintures symboliques. Le point central de ses peintures mandaliques est la compréhension de l’équilibre cosmique. Souvent elle divisait le mandala en quatre parties, définissant quatre éléments : feu, air, eau, terre. Elle capture dans ses écrits autant que dans ses dessins l’essence de la régénération et décrit une force, une vitalité divine qu’elle voit. Tous ses mandalas expriment ses visions spirituelles, son intuition et sa foi. A part sa formation catholique, elle n’eut aucune formation en dessin. Elle utilisa le mandala- dessin centré- pour exprimer une vérité spirituelle. Les images mandaliques sont nées tout naturellement de ses visions et de son sens d’unité. Dans sa foi, l’humanité est appelée à co-créer la création. Alors créons ! Grâce à Hildegarde von Bingen, nous découvrons que le mandala est donc présent aussi dans notre culture occidentale. Les cultures ne sont pas si différentes lorsque l’on s’aperçoit que l’on a la même expression: le mandala, comme structure concentrique organisé autour d’un centre unique, unifié. On exprime, on découvre et on crée. Elle a dessiné des mandalas représentant les les liens sacrés qui se tissent entre la Création, le Divin et l’humanité.”

Sauf que sainte Hildegarde n’a jamais prétendu à ce que l’on utilise ses dessins comme des mandalas, et que si certains de ses dessins peuvent donner l’impression superficielle d’être des mandalas, ce ne peut être qu’au bénéfice de la récupération qu’en font les adeptes du New Age, lequel prétend révéler la Tradition primordiale présente au sein de toutes les religions, et dont il serait le révélateur. Fait-il des conversions à l’évêché de Valence ?
Il serait temps de lireJésus, le porteur d’eau vive“, du Conseil pontifical pour la culture, document dans lequel on peut notamment lire :
“ce qui est présenté sous l’étiquette « chrétien » ou « catholique » est loin d’être toujours un reflet fidèle des enseignements de l’Église catholique” (1.1) ;

“Du point de vue de la foi chrétienne, il n’est pas possible d’isoler quelques éléments de la religiosité Nouvel Âge, en les considérant acceptables, puis en rejeter d’autres. ” (4) ;

Les pratiques Nouvel Âge ne sont pas une vraie prière parce qu’elles mènent généralement à l’introspection ou fusion avec l’énergie cosmique, à la différence de la double orientation de la prière chrétienne qui, tout en pratiquant l’introspection, est avant tout rencontre de Dieu. Bien plus, au lieu d’être un effort purement humain, le mysticisme chrétien est essentiellement un dialogue qui « implique une attitude de conversion, un exode du ‘moi’ vers le ‘Tu’ de Dieu.« Même quand il est seul et prie dans le secret, le chrétien a conscience de prier toujours en union avec le Christ, dans l’Esprit-Saint, en union avec tous les saints, pour le bien de l’Église ».” (4) ;

“Il s’agit d’un point fondamental opposant le Nouvel Âge au christianisme. Nombre d’ouvrages Nouvel Âge expriment la conviction qu’il n’y a pas d’être divin « là dehors », ou du moins que celui- ci ne se distingue pas vraiment du reste de la réalité. Depuis l’époque de Jung, il y a toujours eu un mouvement professant la croyance dans « le dieu intérieur ». Notre problème, dans l’optique du Nouvel Âge, est que nous sommes incapables de reconnaître notre propre divinité, une incapacité qui peut être surmontée avec l’aide d’un guide spirituel ou au moyen d’une série de techniques destinées à libérer notre potentiel caché (divin). L’idée fondamentale est que ‘Dieu’ est présent au fin fond de nous-mêmes. Nous sommes des dieux, et nous pouvons découvrir le pouvoir illimité qui est en nous en éliminant une à une les couches d’inauthenticité.63 Plus ce potentiel est reconnu, mieux il est réalisé, et en ce sens le Nouvel Âge a une conception bien à lui de la theosisou divinisation, qui consiste à reconnaître et à accepter notre nature divine. Pour certains, nous vivons « une époque où notre compréhension de Dieu doit être intériorisée: du Dieu Tout-Puissant et extérieur au Dieu comme force dynamique et créative au cœur même de tout être: Dieu comme Esprit ». (3.5)…

Pourquoi le diocèse de Valence ne proposerait-il pas plutôt une formation de réfutation du New-Age ?

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