Donner sa vie n’est pas rien, car nous n’avons qu’une vie…
Quelques conseils pour éviter de faire un mauvais choix
et ne pas se retrouver un jour à dire : “Ah ! Si j’avais su !“…

La qualité des fiançailles conditionne la réussite d’un mariage.
Dès lors, comment les fiancés doivent-ils vivre ensemble ce temps limité pour en tirer le maximum de fruits ? Voici encore dix autres recommandations aussi concrètes qu’efficaces.

1. Intégrer pleinement Dieu dans votre projet conjugal

Avant tout, demandez au Seigneur si le mariage est bien votre vocation. Puis, quand vous aurez rencontré celle que vous pensez être la bonne personne, priez ensemble, allez à la messe tous les deux, confiez-vous à la Vierge Marie, partez suivre une retraite. Ne vous en remettez pas à vos seules forces pour vous aimer et cheminez jusqu’au sacrement du mariage par lequel Dieu fera abonder ses grâces sur votre foyer.

2. Avancer en vérité

Il ne faut pas prétendre être ce que l’on n’est pas ; ou aimer ce que l’on n’aime pas. De même il faut refuser de faire ce que l’on ne fait jamais, dans le seul but d’être conforme à ce que votre fiancé(e) espère de vous. Tromper de cette manière est déjà une forme d’infidélité. La vérité de votre être ne tardera pas à transparaître après le mariage, au risque de fragiliser très sérieusement votre couple. Si vous n’êtes objectivement pas compatibles, inutile de forcer les choses, vous trouverez bien l’âme sœur : ne dit-on pas que les fiançailles sont faites pour être rompues ?

3. Ne pas chercher à changer l’autre

Dans une relation, on pense souvent que l’on pourra aider sa fiancée ou son fiancé à changer, à corriger les défauts que nous lui prêtons à tort ou à raison. C’est un espoir vain. Dans les faits, les gens ne changent presque jamais. L’introverti ne deviendra pas extraverti ; l’expansive ne deviendra pas réservée ; le petit ami qui n’aide jamais sera un mari paresseux, la petite amie qui se néglige vivra en robe de chambre et en pantoufles. Les traits de caractère qui vous énervent pendant les fiançailles, peuvent prendre de l’ampleur pendant le mariage et devenir insupportables. Acceptez le(a) tel(le) qu’il (elle) est, ou sinon ne l’épousez pas.

4. Ne pas justifier l’injustifiable

Si votre partenaire manque d’attentions, vous fait attendre sans présenter ses excuses, passe son temps à consulter son téléphone, arrive en retard, ne s’intéresse pas à votre situation, vous fait taire, vous coupe la parole, vous critique, sachez que pendant le mariage, il (elle) sera pire. Même si vous êtes fou amoureux ou folle amoureuse, ne cherchez pas des prétextes pour justifier ses mauvaises attitudes. Recherchez plutôt quelqu’un d’autre.

5. Violences bien sûr proscrites

Si pendant votre relation, vous vous criez dessus, ou vous subissez de mauvais traitements, des insultes ou même des coups, prenez évidemment la fuite ! Un petit copain qui hausse le ton sera peut-être un époux qui lèvera la main contre vous ; une petite amie qui vous humilie devant les amis sera une épouse qui vous humiliera devant vos enfants. Pour quelle raison faut-il se marier avec quelqu’un qui pourra mettre en péril votre intégrité et celle de votre famille ?

6. Pas de relations sexuelles

Le sexe est fabuleux. En disant cela, je ne cherche pas à encourager sa pratique pendant les fiançailles, bien au contraire. Le sexe peut donner l’illusion à un couple d’être compatible, alors qu’en réalité il ne l’est uniquement qu’au lit. Un amant merveilleux ne sera pas nécessairement un bon mari. Il y aura de nombreux moments pendant le mariage, pendant lesquels les relations sexuelles ne seront pas possibles ; alors si le sexe est la seule chose qui vous unit, votre mariage va droit à l’échec. Précisément, le temps des fiançailles vous est donné pour vérifier que vous êtes heureux de vivre ensemble… même sans sexe.

7. Écouter les bons conseils

De l’extérieur, vos amis et votre famille peuvent voir des choses que vous n’avez peut-être pas perçues. « Il boit beaucoup trop », « Elle est bien dure avec sa mère », « C’est un séducteur, je l’ai vu en train de draguer », « Cette fille ne recherche que l’argent, elle passe son temps à te faire dépenser », « Je l’ai vu en train de fumer du cannabis ». Prenez garde et ne fermez pas vos oreilles. Au cours des procès de déclaration de nullité du mariage, on demande souvent quelle était l’opinion de l’entourage. Combien de critiques n’ont pas été écoutées ou prises au sérieux…

8. Ne pas supposer, il faut demander

La relation, c’est aussi un long moment pour se connaître, et pour parler, parler, parler de tous les sujets. Posez toutes vos questions. Bien des mariages se brisent parce que les divergences n’avaient pas été repérées à temps. »Je croyais que tu voulais avoir des enfants ! « , « Je ne pensais pas que ça te dérangeait que je travaille », « Je ne savais pas que ta mère viendrait vivre avec nous ! ». Il vaut mieux échanger à fond plutôt que de se lamenter ensuite.

9. Prendre la famille en considération

Il faut aussi observer la future belle-famille. Comment est-elle ? Quelles sont les relations entre les membres de la famille ? Quelles sont leurs valeurs ? N’oubliez pas que très probablement, vous devrez fêter Noël avec eux, le Nouvel An, les anniversaires, ou passer quelques samedimanches avec eux. Ce qui veut aussi dire, que ses parents seront les grands-parents de vos enfants, que vos beaux-frères et belles-sœurs seront les oncles et tantes de vos enfants. Quel exemple leurs donneront-ils ? Est-ce bien à cette famille à laquelle vous voulez appartenir ?

10. Vouloir être heureux, mais pas que…

Beaucoup se marient en croyant devenir heureux par le truchement du conjoint. Mais si la jolie femme devient moche ou tombe malade, si le beau gosse devient gros ou perd son travail, il ou elle ne vous rendra plus heureux (se), et l’heure viendra de s’en débarrasser. Au contraire, la vraie motivation doit être de vouloir le bonheur de l’autre. Le plus grand bonheur n’est-il pas de se sanctifier mutuellement pour arriver au ciel ? Et la plus grande preuve d’amour n’est-elle pas de consacrer sa vie à ceux qu’on aime ? Si chacun des époux recherche le bonheur de l’autre, tous les jours et avec l’aide de Dieu, le mariage pourra affronter tout, dans la santé et la maladie, dans la richesse et la pauvreté jusqu’à la mort, et jusque dans la vie éternelle.

(Aletheia)